jeudi, avril 18, 2024

La route s’ouvre à la voiture sans chauffeur

La vedette du salon de l’électronique de Las Vegas de ce début d’année, c’était bien sûr la voiture autonome…

Et dans ce domaine-là les constructeurs se tirent la bourre : commençons par Audi. En bon élève, la firme allemande a fait l’étalage de son savoir-faire.

Du pilotage automatique à l’éclairage laser en passant par le stationnement sans chauffeur… avec ses technologies futuristes Audi a montré qu’il faudrait compter sur elle dans les prochaines décennies.

Attention le leitmotiv est bien d’assister le conducteur et non pas de le remplacer.

Par exemple dans les bouchons, pour évaluer la présence des autres voitures de piétons, d’obstacles et du marquage au sol, la technologie Audi gère le véhicule jusqu’à 60km/h grâce à une batterie de capteurs radar, d’une caméra grand angle, de capteurs ultra son et d’un scanner laser.

Une fois la vitesse trop élevée le véhicule indique au chauffeur qu’il doit reprendre les rênes.

Autre avancée, les voitures actuellement en développement chez Audi seront connectées entre elles via le système car to x pour communiquer les infos de trafic et notamment la présence d’un danger sur la route.

Toujours au salon de Las Vegas, le constructeur japonais Lexus, propriété de Toyota, a présenté un prototype de voiture automatisée sans conducteur.

La berline LS, équipée sur le toit d’un radar, ce qui lui permet de se déplacer sans chauffeur, ressemble comme deux gouttes d’eau à la voiture autonome de Google, selon le journal Le Point. D’ailleurs le patron de Toyota Etats Unis Jim Pisz reconnait cette filiation. Mais Toyota est loin du géant de l’internet dans cette course à l’autonomisation, puisque la Google Car devrait être commercialisée pour le grand public dans les 5 prochaines années.

C’est carrément un changement de vision de la conduite et des déplacements qui est en jeu avec ces véhicules autonomes : il y aurait ainsi moins de parkings, moins de bouchons, des voitures sans chauffeur qui viendrait vous chercher le matin pour aller au travail et qui, après vous avoir amené irait chercher d’autres personnes. Avant qu’une autre voiture sans chauffeur vous ramène à votre domicile le soir. Et c’est là le vrai intérêt écologique de l’affaire : car si les outils technologiques améliorent la sécurité, c’est très bien, mais du côté de l’environnement, c’est bien à partir du moment où la voiture devient un service qu’elle est intéressante, et non plutôt comme un bien personnel.

D’un autre côté, il ne faudrait pas que les utilisateurs, plus du tout fatigués par la conduite, soient tentés par ces voitures sans chauffeurs pour faire de plus longues distances. Car à ce moment-là, on verrait les consommations en essence augmenter. Et le progrès n’aurait vraiment plus aucun intérêt.

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