vendredi, mars 29, 2024

Jdle du 14 mai : Reconnaissance maladies liées aux pesticides, bromadiolone, fermeture du parc nucléaire nippon, alerte rouge au Pérou, Monsanto

Un pas de plus vers la reconnaissance des maladies professionnelles des agriculteurs, lundi 7 mai, est entré en vigueur un décret qui reconnaît la maladie de Parkinson comme maladie professionnelle et établit un lien de causalité entre cette pathologie et l’usage des pesticides. Dans un contexte de prise de conscience des effets des produits phytosanitaires sur la santé des agriculteurs, le décret concernant la reconnaissance de la maladie de Parkinson était « très attendu ». Il facilitera les démarches des agriculteurs concernés.

De nouveau autorisée par le préfet du Puy-de-Dôme pour des traitements contre le campagnol terrestre, la bromadiolone vient de faire de nouvelles victimes chez les milans royaux. L’usage de ce produit chimique aux propriétés coagulantes entre en contradiction avec les plans d’action menés en faveur du milan royal. Selon les associations de protection de la nature comme la LPO, son usage doit être banni et remplacé par des techniques alternatives.

Début mai le groupe Hokkaido Electric a mis à l’arrêt pour maintenance le réacteur nucléaire 3 de la centrale de Tomari. Avec ce nouvel arrêt, l’ensemble des 54 réacteurs de l’archipel sont indisponibles. La mise à l’arrêt du parc nucléaire oblige les Japonais à adapter leur consommation électrique à l’indisponibilité d’un peu moins d’un tiers de leurs capacités de production électrique.

Drapeaux rouges sur les plages, appels à ne pas consommer de poisson cru : les autorités sanitaires péruviennes tirent la sonnette d’alarme après la mort mystérieuse de centaines de dauphins et de pélicans. Diverses hypothèses sont avancées pour expliquer ce phénomène comme la présence d’un virus, les activités d’exploration pétrolières, « la pêche excessive » de certaines espèces, ou encore le réchauffement des eaux du Pacifique. Des autopsies sont en cours pour déterminer les causes de la mort des animaux.

Monsanto était parvenue à introduire ses produits dans le système brésilien, mais une récente décision judiciaire a bouleversé la donne. Selon l’association Inf’OGM, début avril, un juge du tribunal de l’Etat du Rio Grande a ordonné la suspension des royalties sur les semences GM de soja de Monsanto et exigé le remboursement des frais de licence payés depuis 2003. D’après Inf’OGM, le remboursement en question avoisinerait les 6 milliards d’euros.

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