jeudi, mars 28, 2024

Le requin blanc : le voir en Méditerranée ?

Pour côtoyer les grands requins, il ne faut pas aller au bout du monde. Il y a un siècle à peine, c’est chez nous, en Méditerranée, que l’on pouvait les rencontrer. La mer Méditerranée reste pour nombre d’entre nous une simple destination touristique. On a du mal à imaginer combien cette mer est riche, peuplée de grands mammifères, dès lors que l’on s’éloigne un peu de ses côtes et de ses plages.  Et l’amnésie écologique dont nous sommes tous frappés laisse croire que la Méditerranée a toujours été une mer vide. Bien au contraire, c’était un royaume exubérant où foisonnaient les poissons, les tortues, les dauphins, les baleines, un royaume inouï sur lequel régnaient les grands requins.

 Aujourd’hui encore, de nombreuses espèces de squales vivent, nagent et chassent dans les eaux de la Méditerranée, qui n’a rien à envier de ce point de vue aux eaux lointaines de l’océan Pacifique ou de l’océan Indien. Requins grisets, requins bleus, requins gris, requins marteaux, en petit nombre, croisent en mer à la recherche de leurs proies. Même le grand requin blanc, que l’on imagine systématiquement dans les eaux sud-africaines ou australiennes, sillonne la Méditerranée de l’Espagne à la Grèce, en passant par la Corse et la Tunisie. Mieux, le plus grand requin blanc jamais pêché dans le monde – plus de six mètres et deux tonnes ! – le fut à Malte, à quelques centaines de mètres du rivage…

Que sont devenus ces seigneurs ? En reste-t-il et combien ? Quels sont leurs modes de vie, leurs déplacements ? Survivent-ils dans quelques lieux secrets de notre Méditerranée qu’il nous faut préserver rapidement sous peine de les voir disparaitre définitivement ?

Ce sont les réponses à ces questions et à bien d’autres que le programme Requin blanc Méditerranée blanc lancé par l’association LONGITUDE 181  va tenter de trouver.  Comment ? En travaillant avec des scientifiques italiens, en associant les populations côtières,  en cherchant à rencontrer et à approcher les requins pour pouvoir les suivre et connaître leurs déplacements.  Cela devrait se dérouler par une expédition chaque année d’un mois en mer pour les trouver,  nager avec eux,  les étudier et les tagger avec une balise satellite.  Et puis, bien sûr,  dépouiller les données, les analyser, et faire prendre conscience des mesures et zones de protection indispensable pour leur préservation, et celle de la  biodiversité. Vous voulez tout savoir ? Rendez-vous sur le site www.grandrequinblanc.org

Vous voulez en être ? Vous voulez faire partie de cette expédition ? En devenant adhérent de l’association LONGITUDE 181 avant le 30 Avril 2014, vous avez la possibilité d’être tiré au sort pour passer une semaine en mer en compagnie des scientifiques et des plongeurs  qui travailleront  sur ce programme, le premier de ce type lancé en Méditerranée.

Pas d’hésitation. Foncez !  Allez-vous inscrire  an allant sur le site www.longitude181.org. ou envoyer un email à l’adresse : contact at longitude181.org

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