jeudi, mars 28, 2024

Petit traité de l’abandon (2) d’Alexandre Jollien (Points)

Part-Editions« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.

 Dans son essai « Petit traité de l’abandon » (Points), Alexandre Jollien, évoque le lourd handicap physique qui fait son quotidien et il préconise, avec beaucoup de sagesse, un « abandon à la vie sans baisser les bras ».

Pour lui, la détermination, c’est la persévérance. « Je continue coûte que coûte à avancer, je progresse, tel que je suis. Ce qui compte, c’est faire ce pas, juste celui-ci. Demain, on verra. Hier, c’est du passé. Un petit pas, aussi petit soit-il, dirige vers le mieux (…) Ce qui nous sauve, c’est de savoir que l’on ne peut pas guérir de ses blessures mais que l’on peut vivre avec, que l’on peut cohabiter avec elles sans qu’il y ait nécessairement de l’amertume. »

DSCF3310Il précise :

« Oser la non-lutte, c’est peut-être le summum du courage. D’où, l’abandon, la patience, le laisser-être… »

Il y a, aussi, ce constat exceptionnel :

« On peut mettre une ordure devant un miroir, il reste propre. Le miroir reflète la réalité sans la déformer. Sans rien ajouter, ni enlever. Quand un autre nous critique, c’est un gain plus qu’une perte. »

Et, enfin, cette conclusion :

« On peut faire n’importe quoi, mais on ne peut pas empêcher d’être aimé. On récolte ce que l’on sème. »

 

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