vendredi, mars 29, 2024

Trois amis en quête de Sagesse (2/4) de Christophe André, Alexandre Jollien, Matthieu Ricard (Éditions Allary-L’Iconoclaste)

PGF avril 2015 - Copie (3) copiePart-Editions« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.

Les auteurs de « Trois amis en quête de Sagesse », Christophe André, le psychiatre, Alexandre Jollien, le philosophe, et Matthieu Ricard, le moine bouddhiste, ont publié cet essai de réflexions à « L’Iconoclaste » et aux Éditions Allary. Un livre qui est une véritable bouée de sauvetage dans un monde chahuté qui doit désorienter pas mal de gens. J’ai déjà dit tout le bien que je pensais de ce traité de sagesse à trois voix. Voici sa deuxième partie sur quatre.

DSCF4458FTquatre. De Christophe André :

« Nous sommes des animaux sociaux : quand un humain est l’objet de méchanceté, de moquerie, de violences physiques ou morales, c’est normal qu’il souffre, ce n’est pas une erreur dans sa vision du monde. Le vrai travail consiste à empêcher l’extension de cette douleur à toute personne, puis à contenir les généralisations et contaminations sur notre vision du monde, des autres, et de nous-mêmes. »

DSCF4458FTter. D’Alexandre Jollien :

« Ce serait tomber dans la maltraitance que de banaliser la souffrance et de condamner celui qui ne s’en sort pas. Ce qu’il y a de plus dur peut-être dans le monde, c’est de concilier une infinie douceur avec la fermeté. Dans notre société, il faut être sacrément libre pour ne plus être noyauté par le désir de plaire sans tomber pour autant dans une indifférence. »

DSCF4458FTDSCF4458FTbis. De Matthieu Ricard :

« On est souvent leurré par l’idée que, si on était beau, riche, célèbre et puissant, on serait automatiquement heureux, alors qu’en fait ces situations donnent autant de chances d’être heureux que de gagner à la loterie. Pour trouver la paix intérieure, on ne peut pas dépendre de l’opinion des autres et de l’image qu’ils ont de nous, à tort ou à raison. » Autres propos de Matthieu Ricard : « Faire du tort aux autres, c’est surtout en faire à soi-même. Cela n’implique pas qu’on se laisse constamment marcher sur les pieds, mais qu’on réagisse avec détermination, dignité et compassion, sans se laisser déstabiliser. L’amour et la compassion sont les remèdes suprêmes aux souffrances causées par l’ego. »

Au total, il y a quatre chroniques de « Littérature sans Frontières » consacrées à cet important ouvrage. Celle-ci est la deuxième.

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