jeudi, mars 28, 2024

Trois amis en quête de Sagesse (3/4) de Christophe André, Alexandre Jollien, Matthieu Ricard (Éditions Allary-L’Iconoclaste)

PGF avril 2015 - Copie (3) copiePart-Editions« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.

Les auteurs de « Trois amis en quête de Sagesse », Christophe André, le psychiatre, Alexandre Jollien, le philosophe, et Matthieu Ricard, le moine bouddhiste, ont publié cet essai de réflexions paru à « L’Iconoclaste » et aux Éditions Allary. Un livre qui est une véritable bouée de sauvetage dans un monde perturbé. Voici sa troisième partie sur quatre.

. DSCF4458FTquatreDe Christophe André :

« Il est plus efficace de s’efforcer d’incarner soi-même ses valeurs que de se contenter d’en parler et de les recommander. On a toujours tendance à dire : « La   pitié, ce n’est pas bien ; la compassion c’est bien. » Il me semble que c’est préférable à l’indifférence : autrement dit, la compassion imparfaite est préférable à zéro compassion ! Souvent, on a tendance à voir la gentillesse comme une faiblesse, alors que c’est dans l’arrogance et l’agressivité que je vois des signes de faiblesse. »

DSCF4458FT. DSCF4458FTterD’Alexandre Jollien :

« Tenter un peu de cohérence (dans son existence), c’est aussi faire un brin de ménage, d’abandonner les préjugés comme on jetterait des habits trop usés. Pour mieux « avaler » les affronts, il y a un fameux exercice : considérer celui qui nous blesse comme une victime « aveuglée » par la passion. Il ne nous viendrait pas à l’idée de réprimander dans la rue une aveugle qui nous marcherait sur le pied… Mais, parfois, pour notre grand malheur, nous préférons crever que d’avoir tort. »

DSCF4458FTbis. De Matthieu Ricard :

« Il n’y a rien de plus contre-productif que de se dire que le présent aurait être autrement que ce qu’il est. Il faut l’accepter avec lucidité et fortitude, ce qui n’empêche nullement de construire le futur. Être vrai, ce n’est pas nécessairement toujours dire la vérité, surtout si cela crée de la souffrance, c’est ne pas mentir pour cacher ses erreurs et ses défauts ou, pire, pour tromper autrui par malice. Être trop rigide peut aboutir à des réactions en porte-à-faux avec la réalité, et créer plus de souffrance que de bonheur. Si la haine répond à la haine, le problème n’aura jamais de fin. »

Au total, il y a quatre chroniques de « Littérature sans Frontières » consacrées à cet important ouvrage. Celle-ci est la troisième.

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