vendredi, mars 29, 2024

Ardennes françaises mystérieuses (19/61) : ESCOMBRES-ET-LE-CHESNOIS : La Belle et le berger, le sorcier et le diable

2Les chroniques « Ardennes françaises mystérieuses, sacrées et insolites » sont inspirées de l’ouvrage et d’émissions de Pierre Guelff aux Éditions Jourdan, à la RTBF et TV5 Monde « Ardennes Mystérieuses, Insolites et Sacrées ». Musique du générique : « Le Réveil ardennais. »(youtube)

 Quelque 300 personnes habitent Escombres-et-le-Chesnois, commune située dans l’arrondissement de Sedan et cataloguée de « cadre enchanteur dans des paysages sauvages boisés ». Et, à Escombres-et-le-Chesnois, certaines d’entre elles connaissent encore ces deux légendes que racontaient les Anciens.

La première était présentée sous le titre « : « Deux ombres qui se battent ».

À savoir, que la fille du châtelain était tellement jolie que son géniteur l’enfermait. Alors, un berger s’adressa au sorcier local car il avait une ardente envie de regarder la jeune fille, ne fût-ce qu’une seule fois. Pour ce faire, il vendit même son âme au diable. Et, la belle lui apparut et, sans prononcer le moindre mot, elle disparut ! Le berger se sentit floué et il tua le sorcier.

 

Depuis lors, dit la légende, durant les sombres nuits d’hiver, on entend crier, appeler, supplier et pleurer du côté de la forêt : l’assassin (car il avait préparé son geste !) et sa victime se cherchent et se battent dans l’ombre.

Escombres-et-le-Chesnois
Le diable acheta-t-il l’âme d’un berger dans ce « cadre enchanteur » ?

Autre version : le seigneur était particulièrement laid et méchant et il enferma sa fille, très belle et tellement gentille, dans la « Forteresse ». Un berger, qui était de mèche avec un sorcier, désira délivrer la jeune fille du joug paternel. Il fut trompé et il tua le sorcier, puis se pendit.

 

Quelle que soit la version, au lieu-dit « La Forteresse », on a découvert des monnaies anciennes, des morceaux de métal, des ardoises, des tuiles, des pierres…, provenant d’anciennes demeures et cela pourrait correspondre à une construction fortifiée.

Non de loin de là, l’autre lieu-dit « Le Jardin de la Forteresse », où « la terre serait plus noire et fertile qu’ailleurs dans la région », serait l’emplacement d’un ancien cimetière…

 

Et la deuxième légende ? Il se prétend qu’à un lieu appelé « Vivier des Sarrasins », de gentils nains faisaient la fête toutes les nuits et n’utilisaient que de la vaisselle en or. Depuis des siècles, cette dernière était à la fois un apparat et une source d’épargne financière.

Provenait-elle de « La Forteresse » ?

 

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