jeudi, mars 28, 2024

Chante, rossignol de Gilles Bordes (Presses de la Cité)  

 

« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.

 Durant six années, Joseph a lutté contre les autorités expropriant sa vielle demeure, la Messonière, construite sur les fondations d’un ancien château fort, dans un village proche de Brive-la-Gaillarde.

La raison ? Y faire passer une route qui, de la sorte, éviterait d’exproprier les parents du maire et un gros employeur local. Un autre épisode de copinage, en somme.

Joseph, 73 ans, était un fameux phénomène. Jeune homme, intelligent, cultivé, fiancé à Margot, soudain, il disparut de la circulation sans crier gare, sillonna les mers de toute la planète puis, des décennies plus tard, réapparut au village en vieux loup de mer. Vivant seul dans sa maison, on l’entendait intensément travailler le bois. Que pouvait-il bien fabriquer en cachette, avant d’être jeté hors de sa demeure ?

Telle est l’entame du roman de terroir de Gilles Bordes, « Chante, rossignol ».

À vrai dire, Joseph avait un projet pharaonique. Lequel ? Durant 290 pages, l’auteur, maître du genre, membre de la fameuse école de Brive, va ravir le lecteur qui, comme moi, apprécie ce genre de littérature, par une histoire mêlant secret de famille, société contemporaine. Un roman qui parle, simplement, de la vie, celle qui, parfois réserve une fin de parcours aussi surprenante qu’émotionnellement intense…

 

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