jeudi, mars 28, 2024

Carnets I d’Albert Camus (Folio)

« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.

« L’œuvre est un aveu, il me faut témoigner. Je n’ai qu’une chose à dire, à bien voir. C’est dans cette vie de pauvreté, parmi ces gens humbles ou vaniteux, que j’ai le plus sûrement touché ce qui me paraît le sens vrai de la vie. »

Ainsi débute la série de carnets numérotés de I à III, allant de mai 1935 à décembre 1959, à quelques semaines du décès accidentel d’Albert Camus, l’auteur de ces trois volumes publiés chez Folio et, qui par des citations choisies, forment trois chroniques pour « Fréquence Terre », dont voici la première partie :

« La vie est courte et c’est péché que de perdre son temps. »

« Ce qui compte est d’être vrai. »

« On ne rate pas sa vie lorsqu’on la met dans la lumière. »

« Chaque fois que j’entends un discours politique ou que je lis ceux qui nous dirigent, je suis effrayé depuis des années de n’entendre rien qui rende un son humain. Ce sont toujours les mêmes mots qui disent les mêmes mensonges. »

« Je ne connais qu’un seul devoir et c’est celui d’aimer. »

« Ceux qui ont une grandeur en eux ne font pas de la politique. »

« Accroître le bonheur d’une vie d’homme, c’est étendre le tragique de son témoignage. »

« Supprimer l’espérance, c’est ramener la pensée au corps. Et le corps doit pourrir. »

« Ce sont des individus qui nous font mourir aujourd’hui. Pourquoi les individus ne parviendraient-ils pas à donner la paix au monde ? »

« C’est la grandeur de l’homme que de sentir ce qui le rabaisse. »

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