jeudi, mars 28, 2024

Eaupen, le recensement des points d’accès à l’eau en ville !

Chacun en a surement déjà fait l’expérience au détour d’une balade en ville par grosse chaleur : difficile de trouver à se désaltérer facilement. A moins d’aller à la supérette du quartier pour acheter une bouteille d’eau de source, trouver de l’eau accessible au détour d’une rue n’est pas la chose la plus aisée…

Pour remédier au problème, l’association Eaupen vient de mettre en ligne une plateforme collaborative destinée à recenser et localiser les points d’eau disponibles en France. Elle souhaite ainsi offrir à chaque citoyen la possibilité de trouver de l’eau, où qu’il soit, et lui éviter d’avoir à acheter une bouteille en plastique. Elle permet ainsi de minimiser la production de déchets.

Ces accès publics existent, encore faut-il en connaitre leur situation.

Lancée en 2011, Eaupen a déjà convaincu Paris de lui fournir les lieux d’implantation des points d’eau publics. Rennes et Montpellier lui ont déjà emboité le pas.

Samuel Degrémont est le cofondateur d’Eaupen.

« On est en général assez proche d’une fontaine, mais on ne le sait pas forcément. Environ 500 points d’eau publics existent à Paris. A Rennes, il y a déjà une trentaine de points de recensés, et une cinquantaine sur Montpellier. L’idée est donc d’être le lieu de mise à disposition du public des fontaines en accès libre… »

Des points d’eau à Puteaux, en Charente ou encore dans le Vercors sont déjà venus augmenter la liste.

L’implication des services municipaux est l’un des moyens mis en œuvre par Eaupen. Mais l’association entend aussi mettre à contribution chaque citoyen au moyen de l’application téléchargeable pour téléphone mobile. Chacun pourra signaler une fontaine et enrichir la base de données disponible sur internet.

Au-delà du simple espace public, Eaupen souhaite aussi convaincre les établissements privés de s’associer à la démarche. Car la lutte contre les déchets doit concerner aussi les boutiques, les bars, ou les restaurants. Tous ces partenaires privés sont aussi sollicités dans ce repérage citoyen.

« On fait rentrer des gens dans ces établissements pour prendre un verre d’eau en échange un contact se noue avec des personnes qui ne seraient pas forcément rentrées. Ce travail de partenariat est menée avec touts sortes de boutiques. Ce n’est pas réservé aux enseignes d’alimentation ou de restauration. »

Cet état des lieux permet aussi de répondre à une exigence de service public et d’offre sociale : l’accès des plus démunis à une eau gratuite.

L’association a été présentée dans un guide édité à l’occasion du Forum Mondial de l’eau comme une démarche qui peu permettre aux plus démunis d’avoir cet accès à l’eau.

« Les plus démunis n’ont pas forcément d’accès au téléphone mobile, mais les travailleurs sociaux pourraient leur indiquer où ils peuvent trouver de l’eau en cas de besoin… »

Economie financière pour le consommateur… économie de déchets aussi… les bouteilles en plastique représentent chaque année plus de 230 000 tonnes de déchets, dont la moitié seulement est recyclée.

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