vendredi, avril 19, 2024

jdle 23 mai : sécheresse, coeur de réacteur, pêche, peuples autochtones

Un mois avant la date prévue, Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’écologie, a réuni le « Comité Sécheresse », rassemblant les usagers de l’eau. Cette réunion a permis de dresser un bilan précis de la situation à laquelle la France est actuellement confrontée. les deux tiers des nappes ont un niveau inférieur à la normale et la situation devrait encore empirer, les météorologistes prévoyant pour les deux semaines à venir un temps sec et chaud, voire très chaud. A l’heure actuelle, l’industrie est le plus gros consommateur d’eau, juste avant l’agriculture.

Tepco vient de confirmer l’hypothèse pessimiste selon laquelle les cœurs des réacteurs auraient fondu et les cuves seraient percées. Tepco envisage une stabilisation des installations en janvier 2012. Cependant, tous les experts ne sont pas d’accord et certains jugent minimes les chances d’atteindre un refroidissement stable du réacteur à cette date. Naoto Kan, le Premier ministre japonais a estimé que le Japon devait repenser sa politique énergétique et utiliser davantage les énergies renouvelables. En conséquence, la décision de construire 14 réacteurs supplémentaires semble aujourd’hui bien compromise.

Alors que près de 9 espèces sur 10 sont surexploitées dans les eaux européennes, l’Union a opté pour la délocalisation d’une partie de ses flottes de pêche. Selon Greenpeace, plus de 700 navires pêchent à l’extérieur des eaux européennes, notamment au large du Sénégal et de la Mauritanie. Les populations de ces pays assistent ainsi à la diminution des stocks de poissons et à la destruction des ressources marines. Greenpeace demande l’abandon progressif de ces accords au nom des populations locales qui doivent pouvoir vivre de leurs ressources locales.

Le gouvernement indien a finalement décidé d’abandonner le projet d’expulsion de populations tribales en vue de la création de parcs nationaux. D’après l’organisation Survival International, les nouvelles dispositions ne permettent plus d’expulser des peuples indigènes en l’absence de leur « consentement libre, préalable et éclairé ». Aujourd’hui, on estime que l’Inde abrite 84 millions de populations autochtones dont 100 000 ont déjà été expulsés de zones protégés perdant leurs terres et de leurs moyens de subsistance.

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