vendredi, mars 29, 2024

Journal de l’environnement: conférence sur le climat, transition énergétique et peut-on avoir confiance dans le bio?

C’est le grand rendez-vous de chaque fin d’année. La conférence des Nations Unies sur le climat qui se déroule cette année au Qatar. Le choix fait sourire quand on sait comme le rappelle lemonde.fr que l’émirat est « détenteur, avec 60 tonnes de CO2 par an, du record mondial d’émissions par habitant« .

Alors cette conférence, « ça sert à quoi ? » demande La Dépêche sur son site internet. Le journal rappelle la nécessité « de prolonger la période d’engagement » du protocole de Kyoto [sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre]… protocole qui expire le 31 décembre 2012.

Lemonde.fr est moins optimiste: « La « Cop 18 », qui s’achèvera le 8 décembre, sera au mieux une réunion de transition. Un entre-deux entre la décision prise en 2011 à Durban (Afrique du Sud) de lancer un nouveau processus de négociations devant aboutir en 2015 à un accord mondial et les véritables discussions qui ne débuteront qu’en 2013. »

En France le gouvernement vient de lancer le débat sur la transition énergétique. Et selon terraeco.net, l’enjeu de ces 7 mois de discussion porte sur les montants que nous sommes prêts à investir. « Concilier transition énergétique […] et intérêts économiques, c’est possible ! » affirme le site, exemple à l’appui. Ainsi selon l’association Négawatt la rénovation des habitations coûterait en France 13 milliards d’euros. « Une rondelette somme, nous dit le site, à mettre en parallèle avec « les 600.000 emplois par an créés dans ce secteur pendant quarante ans »« .

Investissement d’un côté, économies de l’autre. La transition énergétique passe par une réduction de nos consommations. « Sommes-nous prêts à changer nos habitudes de consommation, de vie, pour réduire durablement notre dépendance et nos rejets de gaz à effet de serre ?« , interroge ladepeche.fr. « Car il y a urgence. À force de brûler, la planète est bientôt carbonisée, et nous sommes pour l’instant des pompiers sans tuyaux. »

Une autre question s’étale en une du nouveau numéro de Terra Eco : « Faut-il avoir confiance dans le bio?« . Le magazine décortique 5 critiques et idées reçues qu’on entend régulièrement sur le bio: comme l’incompatibilité produit bio / supermarchés ou la multiplication des labels pas toujours adaptés. Alors oui, reconnait le journal, « le label bio européen ne garantit en rien le caractère écologique ou équitable des produits » mais des initiatives existent comme le label Bio cohérence qui privilégie l’origine française des produits… des produits distribués uniquement en vente directe ou dans des magasins spécialisés.

La proximité c’est le b-a ba du bio. En témoigne la réussite du réseau « la ruche qui dit oui ». Le concept est simple: Une ruche, un regroupement de consommateurs, entre en contact avec des producteurs locaux. « Une fois par semaine, raconte Terra eco, ces derniers présentent leurs offres, sur Internet, en fixant leur prix et le seuil minimal de commande, (précisons qu’il ne s’agit pas que de miel, les producteurs proposent légumes, fromages pâtés…) « Quand le seuil de commande est atteint, la ruche « dit oui » et le producteur livre. » Un circuit court qui a déjà séduit 60.000 membres et 2500 producteurs et qui a encore de bio jours devant lui.

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