samedi, avril 20, 2024

LES LIGNEURS DE BRETAGNE :Un exemple de pêche à développer

C’est dans le pays des Abers , en Bretagne, au port de Perros à Plouguerneau, que je rencontre La société des « Ligneurs de l’île Vierge ». Elle est née de la passion commune de 3 amis pour la mer et la pêche. Soucieux de s’inscrire dans une démarche de qualité et de développement durable, ils ont choisi de ne pêcher qu’à la ligne et aux casiers. Ils ont également fait le choix de rechercher une valorisation optimale plutôt qu’une quantité maximale. C’est Manu, de retour au port, qui nous parle des problèmes rencontrés lors de la pratique de cette pêche durable, sélective et artisanale.
Une pratique qu’il faudrait pourtant favoriser amplement pour préserver les ressources en poisson.

2 Commentaires

  1. Bonjour,

    je pensais et le pense toujours que la pêche – pour la protection des mers et des océans – devait disparaître, surtout dans nos pays « riches » des habitudes ancestrales.
    L’AFSA conseille de ne manger que deux fois par semaine de poisson de mer ou de rivières, tant ils sont intoxiqués.
    Veuillez m’expliquer votre position. Merci.
    Pour moi, la réponse à la tragédie de la Terre tant pour les humains – un enfant meurt toutes les 3 secondes de soif et de faim car il faut produire les farines destinées aux animaux tant terrestres que maritimes, et ce, en volant l’eau et les céréales vivrières.
    Conclusion : entraînons nos contemporains à devenir végétariens. Ils y gagneraient en santé et en bonheur.
    Nicole Sarah Kretchmann, auteure et conférencière.Titre de mon 6ème livre « Il suffit d’aimer… Les bienfaits de la nourriture du Corps et du Coeur.

  2. Bonjour, Merci d’avoir pris la peine d’écrire .
    Vous soulevez différentes questions. Je ne peux qu’adhérer à l’arrêt de la pêche et à un monde végérarien, qui ne peut que favoriser la préservation des océans. Mais je reste aussi convaincu que cette transition entre le monde actuel et le monde souhaité est pour l’instant un voeu pieux.
    Cette chronique s’adresse à des consommateurs occidentaux qui consomment 3 fois la consommation moyenne de poisson par an et par personne, et 9 fois celles des pays défavorisés, pour qui l’accès à cette ressource est essentielle.
    Chaque jour des français consomment du poisson, importé à 85%. Quelques soient les recommandations, la consommation continue et s’accroit.(syndrome Omega 3, le ‘bon pour la santé)
    Ma position est donc d’éduquer le consommateur qui refuse un arrêt de consommation à faire un premier pas dans son choix : consommer des poissons à bilan le plus neutre dans matière de préservation des écosystèmes, en clair favoriser des pêches durables et non la surpêche industrielle systématique et des produits locaux plutot que des produits à bilan carbone élevé.
    Un poisson pêché à la ligne, localement, sur une zone limitée et qui est gérée durablement pour préserver la ressource (ce poisson s’est reproduit, on le laisse frayer, on observe des période de repos) est d’une part de meilleure qualité pour le consommateur (pas de l’élévage,etc..) , et préserve le pêcheur en satisfaisant le consommateur .
    La consommation de poisson va décroitre. Naturellement . Sous l’effet de la pression démographique. On ne peut extraire plus de poisson. les oceans ignorent le PIB et la croissance continue des prises. Nous sommes déjà arrivés au bout de ce qu »ils peuvent nous offrir. Sachons reconnaitre les attitudes respectueuses de celles qui sont destructrices et de court terme.
    Au consommateur ensuite de faire ses choix en âme et conscience.
    cordialement,
    DK

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