jeudi, mars 28, 2024

Simon et les chênes de Marianne Fredriksson (J’ai lu)

« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.Part-Editions

« Simon dormait sur la banquette de la cuisine. De là sans doute ses futures sympathies socialistes », écrit Marianne Fredriksson dans son roman « Simon et les chênes ». C’est l’histoire d’un suédois, qui, très jeune, entendait dire : « Les gens se traitent comme des bêtes parce qu’on les traite comme des bêtes ».

simonDès l’enfance, il côtoya Isak, fils de juifs fortunés, qui avait trouvé refuge dans cette famille d’ouvriers car l’ombre des nazis planait aussi sur le Nord. « C’est vrai que beaucoup d’êtres humains désirent le bien mais basculent dans le mal… », clame l’auteure.

Une certaine amitié se tissa entre les deux jeunes garçons, mais Simon, « un enfant qui appartient à la terre, qui porte l’histoire de la terre dans ses cellules, et la sagesse de la nature dans son sang », eut parfois quelques difficultés dans l’existence et, alors, il ne se confiait et ne trouvait du réconfort qu’auprès des chênes.

Il rencontra deux filles. Iza, jeune rescapée d’un camp de la mort, revenue traumatisée de l’enfer, mais devenue d’une violence extrême. Il y a aussi Klara, qui avoua n’être pas digne de lui et qui savait qu’elle allait l’abîmer…

Une connaissance de Simon intervint dans cette existence tumultueuse du jeune homme : « Tu ne trouves pas ça bizarre que tout ce qui te vient de l’extérieur tende à te faire croire que tu n’es qu’une chiure de mouche dans l’Univers ? Tandis que ce qui vient de l’intérieur de toi te répète obstinément que tu es tout et que tu as tout. »

La réponse est venue, petit à petit, en deux épisodes : « C’est le savoir, qui est plus fiable que la science. » et « Les gens qui ne s’aiment pas, le font payer cher aux autres ! »

 

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