jeudi, mars 28, 2024

Tradition du métier et transmission  

 

Artisan transmettant son savoir…
Les jeunes à l’écoute de contes et légendes, mais, aussi, des artisans leur évoquant des métiers anciens.

Si, de plus en plus de gens se tournent vers le bio, d’aucuns prêtent à nouveau une attention soutenue à l’artisanat, gage de qualité. À l’occasion d’un important Marché médiéval[1], comme il en fleurit aux quatre coins de l’Europe, l’occasion était belle d’aller à la rencontre d’artisans, tel Kévin[2], sellier, harnacheur, maroquinier breton (extraits des interviews repris dans leur totalité dans le podcast situé sous l’article):

Je travaille sur commande et sur mesure. Je fabrique toutes sortes d’objets en cuir : sacs à main, escarcelles, sacoches pour ceintures, morceaux d’armures pour les joueurs de jeux de rôles, troupes de déambulation, jongleurs de feu, des masques, des plateaux, aussi, car je me suis acheté un tour à bois…

Kévin, artisan breton, au micro de Pierre Guelff : « C’est une règle d’or que de transmettre ! »

Je suis cavalier à la base, j’ai fait toutes mes études dans le milieu du cheval, donc un contact permanent avec le cuir. Néanmoins, je me suis abîmé le dos et il a fallu que je change d’orientation et, comme je ne voulais  pas quitter le milieu du cheval, j’ai suivi une formation au Haras de La Roche-sur-Orient. J’y ai été formé par un maître sellier, meilleur ouvrier de France. Il m’a transmis son savoir, m’a appris à travailler entièrement à la main, à la traditionnelle !

Et, comme c’est une règle d’or dans les haras nationaux, je transmets à mon tour. On est donc dans la philosophie du Compagnonnage (…)

 

Mais, un Marché médiéval, c’est aussi une fête et qui dit fête, dit musique. Jérémy de Lombaerde du duo DLC[3], évoque aussi la musique artisanale, la tradition et la transmission :

Jérémy de Lombaerde (à gauche) et Castillo à droite de notre chroniqueur, forment le Duo DLC.

Nous jouons principalement de la musique à danser, traditionnelle, répertoires irlandais et bretons souvent recueillis fin du XIXe siècle et début du XXe. Ces musiques ont été collectée à cette époque-là, mais elles existaient bien avant et elles continuent d’évoluer.

Nous exécutons da la musique « artisanale » puisqu’elle est assez proche d’une commande que recevrait un artisan, aménagement ou non, proposition de notre service…

Notre but est aussi de transmettre et, personnellement, je donne des cours aux Jeunesses musicales, qui enseignent des chants, des danses, des musiques, c’est donc bien dans ma philosophie.

Castillo interprète un morceau de musique à l’intention des auditeurs de « Fréquence Terre » et de ceux de nos radios partenaires.

DLC comme De Lomberde[4] et Castillo et c’est ce dernier qui offre un aperçu de son talent en exclusivité pour les auditeurs de « Fréquence Terre » et nos radios partenaires.

[1] 26e Édition à Etterbeek, Bruxelles.

[2] www.atelierdemilune.com

[3] Les extraits musicaux de cette chronique sont de leur interprétation audit Marché médiéval.

[4] www.facebook.com/jeremy.delombaerde

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