La réquisition par l’Etat de cinq produits d’anesthésie massivement utilisés pour soigner les patients frappés par le Covid-19 compromet la nécessaire reprise des soins aux autres malades et n’est pas justifiée, estiment dans une tribune au « Monde » le professeur Emmanuel Barranger et le docteur Jérôme Barrière, oncologues.