mardi, avril 23, 2024
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Le manchot est écolo !

Tout le monde connaît le manchot. Bon, ce n’est pas seulement un homme sans bras, et donc sans chocolat. Non, c’est un oiseau qui vit en Antarctique, qui nage, plonge, mais ne vole pas. Il a été immortalisé dans l’excellent film La marche de l’empereur, qui permet d’apprécier les conditions extrêmes dans lesquelles vit cet animal. Le manchot empereur est un peu plus grand que le manchot royal. Tous deux ont des pattes qui ressemblent plus à des nageoires. Enfin, ne confondez pas le manchot et le pingouin, même s’ils se ressemblent de très loin. D’ailleurs, si vous voulez en voir, je vous conseille fortement de visiter Oceanopolis à Brest, qui dispose de la plus importante colonie vivant en conditions quasi équivalentes.

Et je vais vous faire une confidence, le manchot est écolo. Et oui, c’est un oiseau qui détient le secret des économies d’énergie. Jugez-en par vous-même. Il est capable de descendre à plusieurs centaines de mètres, peut encaisser 50 bars de pression, le tout dans une eau glacée. Il montre une capacité d’adaptation extraordinaire en économisant son énergie, c’est-à-dire en dépensant le moins de calories possible, ce qui lui permet de préserver sa chaleur et en abaissant sa fréquence cardiaque pour éviter de consommer trop d’oxygène. Pour faire un maximum de distance, pour un minimum d’effort, sa sobriété, certains diraient sa paresse, repose sur sa forme aérodynamique et son métabolisme régulateur. En gros, notre manchot se comporte comme un engin de course avec peu d’essence dans le réservoir. Certains se seraient amusés à calculer sa sobriété par comparaison avec nos véhicules. Le manchot ferait du 0,06 litre au 100.

Inutile de dire que toutes ces caractéristiques ont intéressé de près les gens qui ont cherché à s’inspirer de ce modèle. C’est ainsi que sont nés des sous-marins, des bateaux et des avions issus des principes aérodynamiques utilisés par le manchot. Les gains obtenus grâce à cette aérodynamique sont de l’ordre de 35%. Le manchot, qui ne l’est pas, nous apprend comment mieux nous déplacer dans l’eau mais aussi dans l’air. Un comble d’ailleurs car le manchot ne sait pas voler. L’aérodynamique n’est pas le seul domaine où excelle le manchot. C’est grâce à une couche de graisse qu’il parvient à supporter le froid polaire. C’est en partie vrai. Il y a aussi son plumage qui a la particularité d’être dense mais surtout de changer de densité à partir d’un muscle que le manchot utilise pour faire bouger ses plumes et ainsi les écarter pour constituer une fine couche d’air isolante supplémentaire. Là aussi, nous avons de quoi nous inspirer pour des vêtements chauds, des moyens d’isolation pour les bâtiments ou les canalisations. Bref, du travail à faire sur les conseils d’un manchot.

#77. Guillaume Millet : ultratrail, Killian Jornet et François D’Haene vus par un spécialiste

Ultratrail, François D’Haene, Killian Jornet, UTMB voire Tor des Géants : si l’ultra te fascine ou t’intrigue, cet épisode est fait pour toi ! Mon invité est Guillaume Millet, physiologiste du sport, ancien ultra-trailer, Professeur de Physiologie de l’Exercice à l’Université Jean Monnet pour ne souligner qu’une partie de son CV, il supervise également le programme d’aide à la performance de l’équipe internationale trail running de Salomon – qui est bien sûr l’équipe du grand François D’Haene entre autres (que tu peux écouter à l’épisode 27 puisqu’il est passé sur Storylific, un épisode ultra-sympa).
Je pose sans complexe mes questions sur l’ultra, questions de curieuse non pratiquante, donc si tu n’y connais rien, viens on va apprendre ensemble (en plus la discussion sur le mouvement en général est super intéressante), et si tu es confirmé, je pense qu’il devrait y avoir de vraies pépites sur la route – alors vas-y trace et attends-nous de temps en temps au ravito, on arrive !

Guillaume Millet sur les réseaux sociaux : @kinesiologuy
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Photos + vidéos + ressources citées dans l’épisode comme l’étude sur la sédentarité+réseaux sociaux de l’invité

(c) Guillaume Millet

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Chapitres :
00:00:00 – Début
00:03:09 – Début de l’entretien
00:03:17 – François D’Haene : questionnements sur l’ultra performance
00:03:41 – conférence Salomon Chamonix
00:03:56 – coureur Sébastien Spehler
00:04:01 – coach Diego Arcon
00:04:06 – nutritionniste Anthony Berthou
00:04:51 – livre de François D’Haene
00:05:07 – quelles sont les prédispopsitions pour l’ultra ?
00:07:22 – ne pas se brûler
00:08:43 – un secret des succès de François D’Haene
00:11:38 – on est bons dans ce qu’on aime – JFLagrot
00:12:06 – UTMB obsession
00:12:48 – Tout le monde peut terminer un UTMB !!
00:13:26 – le plaisir dans la nutrition
00:14:31 – le plaisir dans la préparation mentale
00:14:48 – self-talk et représentations mentales positives
00:15:31 – le plaisir au niveau physiologique
00:16:01 – le modèle qu’il a développé
00:16:41 – RPE perception de l’effort
00:17:48 – le sommeil et son impact
00:18:24 – stocker du sommeil
00:19:58 – affûtage
00:20:05 – alimenation et sommeil : sleep banking ou expansion de sommeil
00:21:10 – dormir pendant la course : power nap
00:22:47 – Killian Jornet, le versatile
00:24:11 – Killian Jornet vs François D’Haene
00:25:14 – Guillaume Millet : son travail avec les équipes Salomon
00:29:06 – parlons des blessures
00:37:01 – la digestion ça s’entraîne !
00:38:01 – la préparation mentale
00:43:48 – planifier ses actions en course : à allier à la pratique
00:45:35 – la fatigue en altitude
00:46:50 – VO2max et puissance du « moteur »
00:49:27 – anecdotes et histoires de course
00:57:38 – Question d’Amandine : le plus important pour courir longtemps ?
00:59:11 – Question de Valentine : des astuces pour courir ?
01:00:42 – la citation
01:03:23 – Ma parentèse : bouge ! en mode outdoor bien sûr
01:04:48 – les conseils à ne pas écouter
01:07:12 – les bâtons ou pas les bâtons ?
01:10:17 – Son actu – son travail sur la fatigue chronique


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Rejoignez la coalition citoyenne pour la protection de l’Océan !

Rejoignez la coalition citoyenne pour la protection de l’océan !

C’est mon message du jour. Ne perdons pas de temps. Si vous êtes un usager ou un amoureux de la mer et de l’océan, si vous êtes indigné par les outrages et les menaces qui pèsent sur l’océan, ne m’écoutez pas et allez directement sur le site www.oceancoalition.org et rejoignez la coalition citoyenne pour la protection de l’océan.

Pour ceux qui s’interrogent sur ce mouvement emmené par l’ONG Blum, précisons de suite l’objectif. Restaurer la santé de l’océan n’est pas une option, c’est un impératif. Protéger l’océan n’est pas compliqué, il suffit d’arrêter de le détruire. Exigeons du pouvoir politique qu’il protège l’océan et l’humanité, car notre survie en dépend. Alors rejoignez la coalition pour agir avant qu’il ne soit trop tard. Car une coalition, c’est mieux qu’une pétition. C’est la formation d’une communauté qui agira jusqu’à la victoire.

Et il nous faut un mouvement d’ampleur et ça commence bien. Consciente du rôle essentiel de l’océan dans nos vies, plus d’une centaine d’associations, de fondations, d’entreprises et de personnalités publiques de tout horizon soutiennent déjà la coalition de l’océan. Ces artistes, comédiens, sportifs, actrices, auteurs, activistes, organisations s’unissent derrière une seule volonté, obtenir du pouvoir politique une protection véritable de l’océan, et ce dès 2024. Ensemble, ils appellent le gouvernement français à prendre ses responsabilités et à mettre en place rapidement des actions concrètes pour la préservation de l’océan. Pour en savoir plus, c’est sur www.oceancoalition.org

Encore un doute sur votre participation ? Alors il vous faut réaliser que l’océan est notre poumon. Le protéger est vital. Et c’est très simple, on arrête de le détruire. Nos vies, le cycle de l’eau, les sécheresses, les événements climatiques extrêmes, les productions agricoles, tout le système terre est étroitement lié à la santé de l’océan. Le changement climatique vient frapper des écosystèmes meurtris par des décennies de ravages causés aux animaux et aux habitats marins par la pêche industrielle reconnue comme la première cause de destruction de l’océan. L’océan va mal. La France possède le deuxième espace maritime mondial. La France doit être exemplaire sur la protection de l’océan. Le président Emmanuel Macron a décrété 2024 année de la mer. Demandons-lui de s’engager sur 15 points permettant de sauver l’océan, le climat et les emplois et de commencer par en mettre 3 en œuvre, 3 mesures urgentes d’intérêt général.

L’évidence, interdire le chalutage dans les aires marines dites protégées et qui ne le sont pas le moins du monde.

Le bon sens, cesser d’approuver en subvention publique des méthodes de pêche destructrices et d’utiliser l’argent public pour permettre une transition sociale, écologique et solidaire du secteur de la pêche vers des méthodes de pêche qui cessent de brutaliser l’océan et de le détruire.

Enfin la justice sociale, protéger les écosystèmes et les pêcheurs côtiers en excluant les navires industriels de plus de 25 mètres et pouvant faire jusqu’à 145 mètres, les exclurent donc du littoral français. Le littoral c’est une bande de 12 000 nautiques soit environ 22 km.

Et nos voix peuvent porter, mais elles surtout, elles doivent porter. L’heure est trop grave, nous n’avons pas d’autre choix. Construisons cette victoire essentielle. Comment ? Eh bien en rejoignant la coalition citoyenne pour la protection de l’océan sur www.oceancoalition.org Un manifeste vous y attend, ainsi que la liste des 15 points permettant de sauver l’océan.

Enfin, regardez et diffusez l’excellente enquête de Jean-Pierre Canet disponible sur Youtube intitulée « Aires marines protégées, une imposture française ». Un documentaire qui ne peut laisser personne indifférent et qui vous donnera les informations que l’on évite de vous montrer. Et bien sûr, parlez de tout ceci autour de vous.

La force du nombre est au nombre de nos forces pour que nos voies portent auprès du Président de la République alors que les signaux de cataclysme climatique et biologique s’accumulent. L’océan n’a jamais été aussi chaud, pollué et dévasté par les pêches industrielles. Les courants océaniques qui dictent la régulation du climat sont en cours de modifications profondes et irréversibles et les canicules marines explosent.

Alors, à vos claviers : 3w oceancoalition  (en un seul mot ) .org !

Saison IV • EP13 • ¡ No a la Mineria ! , Partie 1

L’Actu des Oublié’es consacre en ce mois d’avril deux épisodes aux luttes contre l’industrie minière, alors que les menaces comme les résistances se multiplien.Premier épisode au Panama, où le peuple a déferlé dans les rues contre la plus grande mine de cuivre du continent latinoaméricain… avec l’enjeu de bannir l’industrie minière du pays.SOURCESRadio TemblorMining Watch.comwww.cdhal.orgRevue MovimientoColectivo Voces EcologicasMouvement Mondial pour les Forêts TropicalesRFIMUSIQUES1’14Apache ft. Kafu Banton22’37 No es por menospreciar – Bigg Timme Cannabis & Oze (beat the cat scratch)DOUBLAGE LéahVISUEL WikicommonsPancarte « L’industrie minière, c’est la mort », 15 Novembre 2023.Autrice — Any Gang

Pêcher moins pour gagner plus ?!

Quel est le juste prix pour le poisson que vous achetez ? Sous l’angle théorique, le poisson, coté encrié comme le sont les actions en bourse, n’a pas de prix fixe. Mais dans le contexte de pénurie des pêches, avec une demande en hausse pour une cueillette en mer au milieu stable, voire déclinante, les prix devraient logiquement monter car ce qui devient rare devient plus cher. Mais le poisson fait exception à la théorie et à l’économie. Car faute d’être représenté et structuré de manière forte face au lobby industriel et à la distribution, les communautés de pêcheurs n’ont pas su garder le bénéfice de cette situation de déséquilibre entre l’offre et la demande. C’est ainsi que chaque hiver, par exemple, le prix du bar de chalut poisson sauvage pêché au large avec un bateau et plusieurs marins est au même niveau que celui du bar d’élevage poisson de ferme cueilli à l’épuisette par une ou deux personnes seulement. Des moyens mis en oeuvre très différents. Des prix identiques. Et une comble économique alors que la demande des consommateurs en poisson de qualité est à la hausse.

En fait, pour mieux gagner leur vie, la solution pour les pêcheurs serait de réduire le volume des captures ce qui rendrait le poisson plus rare et donc plus cher. Bref, travailler moins pour gagner plus. Un exemple prouve que cela peut marcher et rendre viable une activité de pêche de manière décente tout en préservant la ressource en poisson. Il s’agit des ligneurs de la pointe de Bretagne qui dans leur fonctionnement réunissent les éléments d’une pêcherie durable et économiquement viable. Les principes en sont simples. Un pêcheur, un bateau et une méthode de pêche manuelle peu agressive sur la ressource et sur les habitats marins. La méthode, une ligne à la traîne, au leurre, consiste à capturer en moyenne une quarantaine de kilos de poisson par jour avec l’option de libérer ou de conserver le poisson pêché en fonction de sa taille. C’est ainsi que cette communauté de pêcheurs, par un accord tacite, restreint ses prises à des poissons de plus de 45 cm alors que la réglementation leur autorise une taille minimale légale de 36 cm. Ces pêcheurs-là ont compris que la ressource n’était pas inépuisable, qu’elle ne tiendrait pas face au chalutage pélagique et que plus ils pêchaient, plus le cours du poisson baissait et moins ils avaient de revenus. Plus fort encore leur démarche marketing. Leurs poissons ont un pince dans la joue avec une référence qui vous permet de consulter sur internet leur fonctionnement mais aussi la date de capture du poisson et même la photo du bateau et du pêcheur qui l’a pêché. C’est difficile de faire mieux en matière de traçabilité.

N’allez pas croire pour autant que ces pêcheurs ne rencontrent aucun problème. La concurrence des plaisanciers qui pêchent des quantités équivalentes mais sans contraintes économiques ou légales, ou les frictions avec les chalutiers pélagiques, beaucoup plus destructeurs et comptant en tonnes plutôt qu’en kilos les quantités de poissons pêchés, qu’ils soient matures ou pas, amènent des conflits réguliers qu’ils seraient pourtant aisés de résoudre par une législation, des contrôles et des sanctions appropriées. Constitués en association, les Ligneurs de la Pointe de Bretagne possèdent le projet le plus abouti, mais partout ailleurs, d’autres pêcheurs isolés ont également cette approche. Même s’ils n’ont pas la même visibilité, ils sont dans le vrai, avec une solution de pêche qui préserve les aspects socio-économiques et environnementaux.

Consommateurs de poissons, ils méritent toute votre attention. www.ligneurs-de-la-pointe.fr

Saison IV • EP12 • Free Senegal, Partie 2

Pendant un mois, le Sénégal s’est retrouvé plongé dans le noir. Le 3 février, Macky Sall annonce qu’il annule l’élection présidentielle prévue trois semaines plus tard. Aveu de faiblesse du président après de nombreuses tentatives d’éliminer les candidats de l’opposition à sa succession, en particulier ceux qui représentent une alternative au système néocolonial.Près de deux mois plus tard, l’élection vient finalement d’avoir lieu et l’on semble se diriger vers une victoire de Bassirou Diomaye Faye, qui se revendique d’un panafricanisme de gauche et veut abolir le franc CFA.Avec Ousmane Diallo, chercheur à Amnesty International pour le Sénégal et le Sahel, Florian Bobin, étudiant chercheur en histoire à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et Clair Rivière, journaliste indépendant qui écrit notamment pour Afrique XXI, Le Soir et la radio belge.MEDIASAfrique XXI, France 24, TV 5 Monde, Mediapart, Basta.MUSIQUE1’15 Bu Ko Sax — Jéem11’03 Thiat — Mackycratie24’26 — Fou malade, Cool10, Kab2seus, Magui, Kilifeu, Bm Jaay, Aroo, Xuman, Simon et Iss 824VISUELAffiche d’une journée ville morte, 14 février 2024

#76. Harold t’Serstevens, à la rencontre des peuples et des forêts du monde

Pssst ! GRANDE ANNONCE : 1.000 ARBRES PLANTES POUR 2023 GRACE A VOS ECOUTES!!! Je t’en parle en intro. Pour faire encore mieux en 2024 : n’oublie pas de partager ce podcast ! Plus il y a d’oreilles plus on pourra planter.

Quant à l’épisode lui-même avec mon ami Harold, voici de quoi on va parler :

Faire ses premiers pas dans le monde de l’aventure pour aller à la rencontre des forêts du monde, des peuples qui en vivent, et des solutions qui les entourent. Un programme qu’Harold a entamé à 23 ans, après ses études de bioingénieur. Etudiant-entrepreneur, Harold n’a pas froid aux yeux et son enthousiasme soulève des montagnes. Le voilà donc parti en auto-stop pour Gibraltar, dans l’espoir d’y trouver un bateau pour le faire traverser l’Atlantique.
L’aventure lui donnera beaucoup de leçons, notamment celle que rien ne se passe jamais comme prévu, mais que finalement, c’est souvent pour un mieux.
C’est cette aventure un peu folle et pleine d’idéal qu’il nous raconte. Sa rencontre avec les Waaronis et les Bribri m’a complètement passionnée.
A écouter pour tous ceux qui n’ont pas envie de s’enfermer dans un quotidien morne, qui n’ont pas envie non plus de baisser les bras face à l’urgence climatique, et surtout pour tous ceux qui ont envie de vivre leurs rêves.

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Instagram : @haroldtserst
Linkedin : https://be.linkedin.com/in/haroldtserstevens
Youtube : https://www.youtube.com/@haroldts (les extraits audios que tu as entendus dans ce podcast proviennent de ses vidéos – merci à Harold pour l’autorisation !)
Réseaux sociaux des Waaroni : @visityasunivive
(c) Harold t’Serstevens

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Chapitres :
00:00:00 – Début
00:03:52 – son projet en 3 axes : climat, commune humanité et oser vivre ses rêves
00:04:52 – emmener les écoles dans le projet
00:05:48 – partager en vidéo
00:07:54 – le départ en stop
00:09:23 – Espagne
00:11:06 – Gibraltar : bateau-stop et camp hippie
00:13:31 – quand la pluie vient changer la donne du destin
00:17:19 – le Maroc à vélo
00:18:01 – l’accueil au Maroc : une belle leçon
00:21:14 – les forêts de l’Atlas
00:22:53 – question d’Amandine
00:25:02 – de père en fils
00:25:09 – projet de vie : explorer les forêts du monde
00:25:53 – anecdotes Waaronis
00:26:33 – question de Valentine
00:28:56 – les îles Canaries et le bateau stop – encore
00:35:18 – arrivée au Mexique : l’expérience du stop
00:38:23 – la rencontre providentielle et le projet agroforesterie
00:44:13 – Guatemala
00:45:08 – Salvador et Honduras
00:45:46 – le liquidambar
00:46:17 – Costa Rica
00:46:58 – chez les Bribri – 4 jours de survie en jungle
00:48:13 – survie : astuces
00:50:01 – serpents mode d’emploi
00:54:03 – pêche
00:54:54 – sorties nocturnes
00:57:56 – les oiseaux et les singes hurleurs le matin
00:59:12 – Colombie en mode touriste
00:59:23 – Equateur & les Waaroni
01:05:48 – les « non contactés »
01:11:40 – le quotidien au village
01:11:49 – leur rapport à la jungle
01:12:42 – « je reste optimiste »
01:15:21 – leur projet pour les forêts belges
01:18:03 – fin du voyage
01:18:18 – l’objet le plus utile
01:19:03 – l’échec formateur
01:19:40 – chance ou pas chance ?
01:21:34 – le succès
01:23:52 – conseils mindset pour une telle aventure ?
01:24:04 – la citation
01:25:07 – manger des larves en forêt amazonie…
01:28:28 – les ingrédients du rêve
01:28:45 – le face à face avec la solitude
01:30:42 – un why fort pour persister
01:33:20 – finir en poésie : oser.


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Et si, ce mardi, ensemble , on se bougeait pour l’Océan?

Cette chronique comme à l’habitude est publiée le lundi matin à 9h. Aujourd’hui elle sera plus courte, mais mérite vraiment toute votre attention. Et si demain matin, mardi, on se réveillait ?

Et oui, la France entière parle de l’océan depuis ses derniers mois, le grand oublié de la conversation publique, alors que l’organe vital de la planète n’a jamais été aussi chaud, pollué et dévasté par des méthodes de pêche destructrices. Restaurer la santé de l’océan est un enjeu qui concerne la société entière. Vous, et si demain, chacun d’entre nous rejoignait une coalition qui porterait un certain nombre de demandes tout au long de l’année ?

Cette année, qui est l’année de la mer et ce, jusqu’à la tenue de la troisième conférence des Nations Unies sur l’océan qui se tiendra à Nice en juin 2025.

Et si des pêcheurs, des chercheurs, des élus, des associations présentaient des travaux inédits à discuter de pistes concrètes permettant de gagner sur tous les tableaux ? La protection de l’océan, du climat, des finances publiques, de l’emploi, bref, une avancée socio-économique et environnementale.

Et si ces travaux faisaient l’objet d’une coalition citoyenne pour la protection de l’océan ? Une coalition, une grande coalition citoyenne pour la protection de l’océan, composée de scientifiques, pêcheurs, acteurs associatifs, activistes engagés, personnalités publiques, autour de l’urgence climatique et de la transition sociale et écologique, mais aussi avec vous. Protéger l’océan est un enjeu vital, on peut et on doit allier protection et transition pour un futur pour l’océan qui soit meilleur qu’aujourd’hui.

Et si on commençait par l’évidence ? Interdire immédiatement le chalutage dans les aires marines dites protégées, mais qui ne le sont pas actuellement. Et si on décidait d’organiser la fin progressive du chalutage ? Avec justice pour les pêcheurs, de les protéger, ainsi que les écosystèmes côtiers, le tout en interdisant dès 2024 les navires industriels qui ravagent le littoral.

Et si on engageait un plan d’action en 15 points pour sauver l’océan et le climat ?

Et si, ensemble, on portait ces demandes auprès des décideurs politiques à la veille de la production par la France de sa feuille de route en réponse au plan d’action pour l’océan de la Commission Européenne ? Beaucoup de si !

Et si, demain matin, mardi, on se réveillait ? Allez, ensemble, tentons de mettre l’océan au centre du jeu et de l’année de la mer. Demain, guettez votre fil d’actualité. Dès demain matin, mardi 26, concrétisez le si de mon propos, les si de mon propos, par un ralliement et un engagement pour l’océan, ici et maintenant.

Souci du vivant – Ep.4 – Ne pas dépasser les limites planétaires !

Aujourd’hui, nous appartenons aux premières générations qui, grâce au progrès de la science, disposent des connaissances nécessaires pour appréhender l’ensemble des impacts des activités humaines sur la santé des écosystèmes. Nous avons désormais la capacité d’observer, par satellite, la banquise qui disparaît, les forêts brûlées et le niveau de la surface des océans monté. La communauté scientifique est en mesure d’évaluer la rapidité du changement climatique, de calculer la vitesse de disparition des espèces animales et végétales. Bref, on sait faire.

Une équipe internationale de chercheurs a défini dès 2009 des valeurs seuil affectées à 9 processus régulant la stabilité et la résilience du système Terre à l’échelle mondiale. On parle du changement climatique, bien sûr, de l’érosion de la biodiversité, des apports d’azote et de phosphore à la biosphère et aux océans, indispensables, le changement d’usage des sols, l’acidification des océans, l’appauvrissement de l’ozone stratosphérique, la consommation et l’usage de l’eau douce, la dispersion des aérosols atmosphériques et la pollution chimique. Chacun de ces phénomènes interagit avec les autres et ensemble ils garantissent l’existence d’un écosystème sûr et stable. Plus inquiétant, lorsqu’un processus est trop fortement impacté par les activités humaines et se dérègle, les scientifiques constatent un effet domino affectant les autres fonctions planétaires. Afin de garantir le bon fonctionnement de cette mécanique du vivant, des limites à ne pas dépasser doivent donc être établies et respectées. Exemple, pour le changement climatique, le seuil à ne pas dépasser est de 350 parties par million d’eau maximale de CO2 dans l’atmosphère pour rester en deçà d’une augmentation globale de température de 1°C. Dépasser ce seuil climatique provoque un dérèglement et nous rapproche d’un point de basculement qui pourrait entraîner un processus irréversible d’extinction des espèces et de détérioration de la santé planétaire. On est loin, bien sûr, de l’accord de Paris avec ses 2°C. Si nous voulons prendre des décisions éclairées en matière de politique climatique, il est donc beaucoup plus cohérent de se fier aux limites planétaires établies par les scientifiques que de faire référence aux accords politiques.

Il est donc urgent d’intégrer les mécanismes du vivant dans notre arsenal juridique. Actuellement, notre droit scinde la nature en matière et domaine distincts la mer, la forêt, la agriculture, les mines, l’urbanisme. Les activités humaines encadrées par la loi sont compartimentées et les politiques réparties entre les différents ministères. Les alertes scientifiques se succèdent, différents scénarios sont mis sur la table, mais les politiques sectorielles mises en place sur le court terme n’offrent de réponse ni transversale ni transgénérationnelle. La définition des limites planétaires transposées à l’échelle nationale et locale nous permettrait pourtant de poser un cadre définivement plus adapté que celui du droit de l’environnement actuel. Ces limites devraient être évaluées lors d’élaborations de projets à savoir si elles sont effectivement dépassées ou pas a priori pendant la mise en place du projet et a posteriori ce qui pose un problème de contrôle. Un suivi régulier permettrait en effet de faire des ajustements nécessaires pour respecter des objectifs fixés. D’ailleurs, le ministère de la Transition écologique en 2019 soulignait lui-même qu’outre le fait de constituer un cadre d’analyse novateur, l’approche inédite des limites planétaires correspond à la nécessité d’actualiser les informations environnementales en offrant aux citoyens et aux décideurs une compréhension plus globale de la situation nationale. Et il est vrai que l’inscription du respect des limites planétaires dans une loi ferait immédiatement obstacle à l’autorisation de nouveaux projets comme celui des forages de Total en Guyane par exemple. Car outre des bilans carbone, les impacts sur les habitats par exemple des espèces protégées ou des risques élevés de problématiques environnementales ou de destruction d’une biodiversité exceptionnelle, tout cela pourrait être pris en compte par des limites planétaires. Si ces limites devenaient un outil transversal d’appréciation des projets privés et des politiques publiques, l’administration serait enfin contrainte de refuser la réalisation des activités manifestement contraires à la protection des équilibres écologiques de nos territoires. Au risque de voir les associations obtenir gain de cause devant le juge.

Comment faire sinon pour corriger les logiques industrielles qui portent atteinte à la planète ? Il n’existe pas de référentiel pour analyser correctement leurs impacts cumulés et aucune autorité n’est en mesure de faire entendre raisons politiques qui s’en tiennent le plus souvent à une logique économique. Et donc ce n’est pas étonnant que les scientifiques observent que la France dépasse de façon certaine 6 des 9 limites planétaires sur son propre territoire. On peut donc imaginer une nouvelle instance la Haute Autorité des Limites Planétaires avec une place essentielle pour guider l’administration dans ses choix de politiques nationales, régionales ou face à un projet privé lorsque ses décisions participent manifestement au dépassement d’une ou de plusieurs limites planétaires. Mais ne nous trompons pas, l’objectif n’est pas de bloquer des entreprises mais d’imposer aux acteurs économiques une stratégie qui nous permette de respecter un plafond écologique viable.

Car pour le moment nous sommes bien éloignés de la neutralité carbone et de l’application du principe de zéro perte nette de biodiversité. Une autorité de ce type permettrait donc aux entreprises des secteurs les plus polluants d’aboutir à un modèle d’activité respectueux du cadre des limites planétaires.

Et pour sanctionner les récalcitrants ceux qui malgré les alertes des scientifiques et les mises en demeure de l’autorité contreviendraient toujours aux stratégies d’adaptation, le droit doit se douter de nouveaux outils.

[Rediff][Extrait] 22. Sophie Planque, une belle rencontre d’Into The Wild : Alaska-Patagonie à vélo

Pour te mettre déjà un peu dans l’ambiance du festival Into The Wild pour lequel j’offre des places (voir autre épisode sorti ce jour pour les détails), voici une rediff d’une invitée vraiment extra : Sophie Planque.
Elle nous y raconte son époustouflante épopée de 2 ans de l’Alaska à la Patagonie à vélo, 28.743 km entre neiges, déserts, montagnes et jungles pour atteindre la ville du bout du monde au nom devenu légendaire : Ushuaïa.

C’est un extrait de l’épisode 22 du podcast que je te mets ici entre les oreilles – si tu as envie d’écouter l’épisode complet, tu recherches donc le 22, paru le 8 mars 2022. Pour « tomber » dessus directement sur n’importe quelle plateforme, suivre ce lien (je sais le chargement est parfois un peu lent mais « ça » cherche tout seul pour vous, donc trop pratique).

Pour regarder son documentaire Au Pays des Brumes sur Arte TV : (52′)
Pour découvrir son merveilleux livre : qui reprend leur périple de 5.000 km dans les pays baltes en hiver à la rencontre des communautés qui y oscillent entre traditions ancestrales et modernité.

Site web du festival Into The Wild pour découvrir la programmation 2024 :

Retrouvez ce podcast sur le site Storylific