mercredi, décembre 6, 2023
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#69. Frédéric Tardieu, Sulubaai : l’aventure autre d’une île des Philippines

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Strorylific sur Fréquence Terre la Radio Nature

Frédéric Tardieu est une personnalité comme je les aime : sans limite. Inutile de lui dire que c’est impossible : vous risquez juste de l’intéresser.

Ayant eu « plusieurs vies » via ses passions et métiers, il a aterri sur une minuscule île des Philippines où il comptait bien être le roi de ce confetti. Jusqu’à ce que la réalité s’impose à lui : ce ne serait pas une retraite paradisiaque, ce serait une mission. Celle de faire revivre la biodiversité tellement malmenée dans cet endroit déforesté au-dessus de la surface, et aux récifs coralliens dynamités et empoisonnés en-dessous. Bref, pas vraiment la carte postale.

Comme retrousser ses manches est la spécialité de Frédéric (c’est plutôt avec le fait de les baisser qu’il a du mal), il avait trouvé un défi à sa taille, qui continue à l’inspirer chaque jour.

C’est cette merveilleuse histoire d’une vie au bout du monde, d’une personne comme nous, qui n’a d’exceptionnelle que sa volonté, sa bonté, sa générosité et les étoiles qu’il a dans les yeux quand il parle de sa fondation.

Bref, comme j’essaie de te le montrer à chaque épisode : cela pourrait être toi. Les grands destins ne viennent pas de personnes exceptionnelles, plus douées, plus chanceuses ou plus riches. Ils viennent d’un appel auquel on répond sans jamais rien lâcher.
Envie de voir ce que le commun des mortels peut accomplir ? C’est par ici. Et tu vas voir : ce genre de destin en inspire d’autres.

VOIR LE FILM BLUE QUEST PALAWAN avec FREDERIC TARDIEU et le rencontrer : direction le 25e Salon de la Plongée à Paris 11-14/01/24

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🔖 Chapitres :
00:00:00 – Début
00:05:14 – explication du nom Sulubaai
00:06:10 – l’étonnant parcours de F’rédéric Tardieu
00:06:20 – la question d’Amandine
00:08:31 – l’utopie
00:10:20 – faire le bilan et se demander à quoi on a servi
00:14:57 – la corruption
00:17:24 – état de l’ile à l’arrivée
00:22:14 – création de la fondation
00:23:56 – nettoyer et replanter
00:30:18 – le petit Mowgli
00:31:14 – la question de Valentine
00:32:26 – le corail des Philippines
00:51:44 – arrivée des bruits nocturnes dans l’enregistrement…
00:54:04 – les résultats aujourd’hui
00:54:30 – investissements privés : le club des 5
00:55:09 – le film The Blue Quest Palawan
00:59:59 – Laurent Ballesta
01:01:37 – limule et Alien
01:03:30 – les sponsors, les bénévoles
01:06:55 – Bike4Ocean
01:11:57 – l’objet indispensable (ou pas!)
01:14:08 – l’échec fondateur
01:14:20 – never give up
01:16:11 – sa recette pour ne jamais abandonner
01:18:42 – la surpêche
01:19:25 – la nature est notre meilleure alliée : les aires marines protégées
01:21:44 – débit de fuite késako
01:22:28 – le succès qu’il préfère
01:24:50 – conseil à toi plus jeune
01:28:17 – quelle personnalité historique ou non aimerais-tu rencontrer ?
01:29:09 – les ingrédients pr vivre ses rêves
01:30:42 – la citation qui l’inspire
01:32:45 – comment vous soutenir


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[EXTRAIT] 69. Frédéric Tardieu : quand une île devient une mission

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Ecouter l’épisode complet: #69

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Utiliser son pouvoir de consommateur

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Dans les océans, la situation est alarmante. Une grande variété d’espèces marines étant menacées par la surpêche, le changement climatique, les espèces envahissantes, l’urbanisation du littoral et la pollution. La surpêche particulièrement menace les océans. Les stocks de poissons sont en régression constante et on estime à 80% les stocks de poissons qui sont en déclin ou qui n’ont plus la capacité de se renouveler.

Une des actions que nous pouvons faire est l’éco-consommation, c’est-à-dire le choix approprié des espèces de poissons que nous consommons. Comment choisir ces poissons et ces produits de la mer ?

Quelques conseils. Tout d’abord, évitons les poissons d’élevage. Les poissons d’élevage sont la plupart du temps carnivores et ils sont nourris à base de farine et d’huile de poissons sauvages pêchés de manière industrielle et qui conduisent à l’équation suivante. Pour 1 kg de poissons d’aquaculture, c’est 4 kg de poissons provenant des océans qui sont pêchés afin de les nourrir. C’est donc un levier extrêmement important pour la disparition des espèces et de la biodiversité marine. Deuxième conseil, achetez donc localement. Vous avez une chance plus élevée de soutenir les communautés de pêcheurs artisanaux. Cela vous permet de manger du poisson frais et d’éviter les produits transformés qui sont transportés sur de longues distances avec donc plus de carburant et qui sont préjudiciables à l’environnement. Préférez de loin les huîtres, les moules, les palourdes ou les poissons venant de la chaîne alimentaire la plus basse tels que les harengs ou les maquereaux  et qui ne sont pas concernés par les menaces pesant actuellement sur la biodiversité marine. Évitez les poissons de grand fond, empereurs, grenadiers, sabres, flétans, sébastes, lingues qui ont besoin de temps pour pouvoir se reproduire alors que leurs stocks sont au plus bas. Évitez de consommer les grands prédateurs qui concentrent dans leurs écailles cocktails de polluants que nous déversons dans les mers. Évitez les requins également, aujourd’hui menacés, détruits de manière massive et que nous consommons sous forme d’appellations de saumonettes. Évitez enfin les pêches irresponsables telles que le chalut de fond. Et enfin, fuyez les appellations marketing telles que bars sauvages ou poissons de source marine qui cherchent juste à troubler le consommateur. Enfin, sachez que de nombreuses espèces à croissance lente aujourd’hui sont menacées. Il en est ainsi du saumon, du thon, du cabillaud, du merlu, de la lotte, du bar, de l’empereur, du flétan, de l’aiglefin, du carrelet, de la sole, des raies, de l’espadon. Si vous êtes perdu, sachez qu’il existe de nombreux guides d’éco-consommation réalisés par les associations de protection de la mer qui vous permettront de faire les bons choix. Je vous renvoie à leur site web respectif pour trouver l’information nécessaire à un achat responsable.

N’oubliez pas enfin de choisir des poissons issus d’une pêche responsable. Évitez les poissons chalutés et privilégiez plutôt les poissons pêchés à la ligne. Alors ça y est, vous êtes prêts, vous avez compris ? Si je vous propose un bar de ligne, un bar d’aquaculture, un bar sauvage, un bar de chalut ou un bar de source marine, lequel choisissez-vous ? C’est le bar de ligne, car il est sauvage et issu d’une méthode de pêche responsable.

Bon appétit et à bientôt !

[EXTRAIT] 68. Nathalie Lasselin, plongées engagées et mindset

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Ecouter l’épisode complet: # 68

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#68. Nathalie Lasselin (2e partie) : plongée tech, mindset et le sens de la vie… « au fond »

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Dans cet épisode j’ai l’immense plaisir de te proposer le 2e volet de l’entretien avec Nathalie Lasselin. Plongeuse technique incontournable dans son domaine, marraine du 25e Salon de la Plongée 2024, cette exploratrice repousse les limites de l’aventure subaquatique à bien des égards.

Dans cette 2e partie, Nathalie nous raconte

  • son exploration « Aqua Incognita » dans les entrailles de la terre en Chine et la confrontation aux croyances locales
  • une plongée spéléo de A à Z comme si nous y étions
  • les meilleures astuces mindset pour ces plongées où le maillon faible est non la technique mais l’humain.

Elle nous parle aussi de ses échecs, de ses succès, et des leçons dont nous pouvons tous profiter des uns comme des autres.
Comme je vous le disais dans l’épisode précédent : ceci n’est pas un épisode, c’est une masterclass.

RDV à l’épisode 67 si vous avez raté le début.

Voici un doublé que personnellement je vais réécouter régulièrement.

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🎧 AUTRES EPISODES cités dans cet épisode :

🐋 l’incontournable François SARANO:

🤿Laurent BALLESTA

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Bifurquons ! – Ep.5 – Changer de regard pour adopter une sobriété heureuse !

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5e opus de cette série, Bifurquons, qui vise à emprunter un nouveau chemin face aux multiples crises parallèles, qu’elles soient économiques, politiques, écologiques, climatiques, sociales ou internationales. Nous avons pu observer que les solutions pratiques ne manquent pas, mais que ce sont nos décisions, nos comportements, nos modèles d’existence, notre absence de prise en compte du vivant dont nous faisons partie qui sont les problèmes.

Et justement tous nos processus de décision à quoi mènent-ils aujourd’hui ? Surconsommation, gaspillage, déchets, problèmes de climat, destruction du vivant, de la biodiversité qui déjà nous montrent des catastrophes climatiques, des guerres de l’eau, des problèmes alimentaires et sanitaires. Et si dans cette addiction consumériste sans borne, on mettait un peu de sobriété ? Et pourquoi pas de sobriété heureuse, pour reprendre le concept préconisé par le très regretté Pierre Rabhi ? Mais qu’on ne se méprenne pas, je ne parle pas de sobriété heureuse, de bobo, partant la campagne se ressourcer, élevant des chèvres, consommant local et utilisant le vélo, ni la sobriété culpabilisante qui est prônée aux particuliers nécessaires et indispensables, mais qui ne résoudra au mieux, à notre niveau individuel, que moins d’un quart de nos problèmes, le reste étant en lien avec nos infrastructures, nos organisations sociétales, nos modes de fonctionnement capitalistes et égocentrés.

Alors non, la sobriété dont je parle, c’est celle d’une ambition plus grande, plus importante, de grande échelle, celle d’un plan Marshal de la sobriété heureuse dans toutes les strates de la société, de toutes les entreprises, grandes ou petites, dans tous les secteurs et toutes les fonctions. Le tout avec des investissements colloques sur la matière, c’est-à-dire les investissements déjà existants mais orientés sur des solutions qui prennent en compte le vivant. On en est loin, je sais, mais la sobriété, il faudra la prendre en compte et ne pas se contenter d’arrangements.

Car franchement, passer du SUV à la voiture électrique nous empêche de nous interroger sur les usages de la voiture et détourne des moyens pour l’utilisation des transports en commun. Passer du charbon au nucléaire ne nous fait pas consommer moins d’électricité. Construire des mégabassines ne questionne en rien les modèles agricoles intensifs et leur viabilité. Extraire en mode minier la totalité des poissons présents dans l’océan nous fait oublier nos justes besoins. Ces exemples-là, on peut les multiplier. Et c’est là que se trouve le changement de mentalité et de regard qu’il faut expérimenter. Il n’est pas temps de se poser la question « comment va-t-on faire pour s’adapter à la marge et ne rien changer à son mode de vie ? », mais la question est plutôt « à quoi faut-il s’adapter ? ». Quel changement de regard et donc de pratique dès lors que nous sommes dans un monde à ressources limitées ? S’adapter est d’ailleurs le verbe « menteur à la mode », utilisé par tous les politiques, maintenant que les crises écologiques et climatiques s’enchaînent, on nous propose d’ores et déjà de construire une trajectoire de réchauffement à 4 degrés par exemple. C’est très hypocrite, alors que rien n’est fait pour éviter ce cap, et surtout parce qu’adapter induit que l’on ne doit surtout rien changer à la marge du monde. Un fatalisme qui arrange ceux qui accumulent richesses et pouvoirs dans le monde d’aujourd’hui, qu’ils ne veulent surtout pas voir transformer. Ben pensez donc, les profits et les capitaux accumulés risqueraient de diminuer, et en plus on devrait s’inquiéter du bien commun de tous, et en plus de ceux qui vont nous succéder. Alors surtout ne changeons rien, vendons de l’adaptation, comme si un saut d’eau suffisait à maîtriser un incendie.

S’adapter, qu’on assimile en général à être intelligent, prend ici la forme d’un constat d’échec. Et autant le savoir, les cigales que nous sommes ne vont pas s’adapter, ce ne sera pas suffisant et elles n’en auront pas le loisir. Elles doivent devenir fourmis, et au plus tôt, pour être des fourmis heureuses. La seule croissance qui n’est mentionnée ni par les états, ni par la finance, ni par les grandes entreprises, est celle des douleurs, pour la majorité, au bénéfice très court terme de quelques-uns.

Et quel dirigeant a le cran de s’attaquer à la croissance économique, ô combien attendu, mais qui ne menace pas moins de dévaster nos civilisations à très court terme ? Eh bien aucun. Peut-être car personne ne leur demande. Adopter une sobriété heureuse, plutôt qu’adapter une addiction consumériste, voilà l’enjeu et le défi, qu’aucun dirigeant ne semble relever, mais que sans doute nous avons nous-mêmes du mal à réclamer.

Et pour sortir de l’impasse, des outils existent. Gestion des ressources comme bien commun, et non en bien privé, retour à une démocratie participative et concrètement, par exemple, arrêt de l’artificialisation des sols, des modes d’extraction miniers sur terre comme en mer, préservation d’espace pour le vivant, sans aucun prélèvement, décroissance drastique d’usage des ressources, réparation des habitats, gestion des impacts et j’en passe. Réfléchir à ce que nous faisons pour garder une habitabilité sur cette planète pour tous. Regarder le monde sous un autre angle, pour pouvoir y vivre et non y survivre.

Bifurquons !

[EXTRAIT] 67. Nathalie Lasselin : si c’est important pour toi, fais-le.

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Dans cet extrait, Nathalie Lasselin nous parle de la plongée sous glace, et d'une conversation totalement déterminante pour son parcours qu'elle a eue avec une légende du milieu, au début de sa carrière de plongeuse technique.

Ecouter l'épisode complet: # 67

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#67. Nathalie Lasselin : plongée technique, exploration spéléo et protection de la planète

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Dans cet épisode j’ai l’immense plaisir de te proposer un entretien avec Nathalie Lasselin. Plongeuse technique incontournable dans son domaine, marraine du 25e Salon de la Plongée 2024, cette exploratrice repousse les limites de l'aventure subaquatique à bien des égards.

Cette conversation était fabuleuse et cette plongée dura plus de 2 heures que je n'ai pas vues passer ! Du coup j'en ai fait 2 épisodes, dont voici le 1er volet. Rendez-vous dans une semaine pour la suite, que je vous recommande ab-so-lu-ment car Nathalie nous y emmène dans une de ses plongées, pas à pas ou plutôt brasse à brasse, comme si nous y étions !

Voici en tout cas un doublé que je vais personnellement réécouter régulièrement : c'est une masterclass.

RENCONTRER NATHALIE LASSELIN : elle sera au 25e Salon de la Plongée à Paris (11-14/01/24).

RENCONTRER MIKE HORN pour la finale de PANGAEA X : https://discover.smeetz.com/fr/product/final-event-pangaea-x-2023

Plus d'épisodes en mode plongée ? C'est par ici

AUTRES EPISODES cités dans cet épisode :

‍♂️ le très inspirant DUO HANDIVALIDE Valentin et Théophile

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Chapitres :
00:00:00 – Début
00:03:50 – Qui est Nathalie Lasselin hors plongée
00:06:10 – Vivre à Montréal
00:06:37 – Nathalie Lasselin et la plongée
00:08:16 – aimer ses peurs
00:09:38 – handiplongeurs
00:10:50 – enfant, fascination pour le sous-terrain
00:11:24 – Jules Vernes plutôt que Cousteau
00:12:56 – plongée sous glace
00:18:15 – être femme
00:20:53 – les mots inspirants de Jim Bowden au début de sa carrière
00:24:03 – plonger avec les requins
00:25:56 – les incroyables nudibranches
00:32:19 – la plongée très engagée dans le Saint Laurent
00:35:10 – le printemps silencieux
00:39:16 – être comme une goutte d'eau
00:42:35 – ressentir les choses pour comprendre
00:43:51 – Acqua Incognita : Chine
00:44:47 – record de profondeur en spéléo


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Y’a du Boucan dans les océans !

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Si le sujet peut paraître de moindre importance, il n’en est pas moins réel et assourdissant.

Les fonds marins sont extrêmement bruyants. N’en déplaise au commandant Cousteau, le monde du silence n’est pas un havre de paix sonore. Le trafic maritime, les activités industrielles de prospection et de dragage, les activités militaires avec notamment la traque par sonar, mais également les parcs éoliens et l’ensemble des moteurs de toute taille et de toute puissance créent une pollution sonore qui a augmenté de plus de 20 décibels ces cinquante dernières années, avec une conséquence néfaste pour les espèces marines.

Ainsi, les cétacés en tout genre voient leurs systèmes de communication et d’écolocation totalement perturbés, car le son sous l’eau est ce que la lumière est à l’œil, un incroyable moyen de communication sur des distances importantes et un moyen d’apprécier un relief ou une présence non visible. Retirer les moyens de communication aux espèces, tels que les cétacés, c’est également perturber leur orientation et donc aussi leur nourriture potentielle, ainsi que leur capacité à se reproduire. Imaginez donc de manger et de faire l’amour sous des projecteurs aveuglants pendant des mois durant. C’est à devenir fou. Selon différentes études, de simples petits bateaux naviguant lentement réduisent la portée des sons émis par les dauphins ou les baleines de 30 à 60%. En clair, ces animaux se retrouvent dans une cacophonie acoustique qui les oblige à crier en permanence.

Vous me direz que la solution la plus simple est la fuite, notamment pour les espèces migratrices. Mais pour aller où ? Les habitats naturels bénéficient de conditions particulières de température, de nourriture, qui ne sont pas légion pour chaque espèce. On a vu que la disparition des glaces entraînait celle de l’ours blanc, faute d’autres endroits disponibles. Il en va de même avec les mammifères marins qui empruntent les mêmes routes maritimes que l’homme, toujours plus présents dans les océans. C’est le cas en Arctique, pour le beluga, le narval ou les phoques. Mais aussi en Atlantique, où on a vu des baleines s’échouer en masse dans les endroits où les militaires utilisent leurs sonars. Mais silence ! Secret défense ! Ajoutons le bruit des marteaux hydrauliques, afin d’enfoncer des pieux de soutien aux constructions diverses, plateformes pétrolières ou éoliennes, ou encore le bruit des bateaux de pose de câbles ou de travaux sous-marins.

Franchement, qui aimerait vivre près d’un marteau-piqueur ?

Pour les espèces à proximité, c’est simplement la mort qui les guette, par l’intense pression acoustique exercée. Alors que faire ? Beaucoup si on s’en donne un tant soit peu les moyens.

En effet, il est facile de diminuer le bruit des bateaux. Pour s’en convaincre, il suffit de voir un bon film de guerre sous-marine pour comprendre que les militaires maîtrisent depuis longtemps la réduction de leur signature acoustique. On aimerait tant que ces techniques soient appliquées au domaine civil et industriel. Et quid d’une législation renforçant la réduction sonore des bruits de moteurs ? Ce qui irait aussi en ligne droite avec le passage vers des technologies plus propres, moins gourmandes en énergie.

Cher auditeur, m’entends-tu encore… ?

Saison IV • Episode 5 • Féminisme(s) au Japon

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A l’occasion de la journée contre les violences faites aux femmes, nous partons au Japon – qui vient le 19 juin dernier d’intégrer la notion de consentement dans son Code Pénal. Dans un pays où les stigmatisations sexistes et les tabous fondent les rapports sociaux, où en sont les luttes féministes ?Avec Muriel Jolivet, sociologue, professeure émérite de l’Université de Tokyo et auteure d’une dizaine d’ouvrage sur le Japon.SOURCESMarie-Cécile Naves, Géopolitique des féminismesCourt Métrage « A Bloody Tabou », réalisé par Sybilla PatriziaFlowerdemo(.org)AsyalistConférence « Chine, Corée, Japon : les féministes en lutte contre le modèle familial » (YouTube)Entretien « Voices from the contemporary japanese feminist movement » (YouTube)Conférence Action for Abortion Japan (Kazane Kajiya & Kumi Tsukahara) (YouTube)Unseen JapanSlate, « Au Japon, l’avortement ne tient qu’à une feuille »MUSIQUEMiss Monday – CuriousLim Kim – Yellow Akogorilla – My Body My choice VISUEL Affiche du mouvement Flower Demo pour le rassemblement du 11 novembre dernier