Comment passer à côté de ce sujet dans notre chronique
la semaine dernière, le 9 juin exactement, c’était la 1ère journée de la mobilité durable
Si l’événement en lui-même est passé un peu inaperçu dans les médias, les thèmes qui s’y rapportent apparaissent dans l’actualité ces derniers temps, avec beaucoup de force.
La voiture électrique, par exemple avec le premier modèle de Renault
qui avant même son mise en production prend déjà un coup dans l’aile
la fabrication de ce modèle devait être 100% française, mais il faudra attendre la fin 2012 pour que les batteries le soient aussi. Autant le reste de la voiture sera bien produite dans les usines françaises de la marque au losange, mais les batteries, elles, devront donc être sous-traitées au départ.
Les émissions de CO2, autre sujet de la mobilité durable, font aussi l’actualité. L’Ademe vient de publier le classement des véhicules les moins émetteurs de dioxyde de carbone. Cette année, l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’environnement place la France dans les meilleurs élèves européens avec une moyenne de 130kg de CO2 émis au km par chaque possesseur de voiture. Les véhicules à essence les moins polluants sur le marché sont actuellement des véhicules hybrides, les Toyota Auris et Prius, avec 89g de CO2 émis par km.
Et puis notons les problèmes posés cette année par la sécurité routière
l’éco-conduite s’introduit dans le débat : comment faire baisser autrement l’insécurité routière, si ce n’est, entre autres mesures, en abaissant par endroit les vitesses limitées, à 30km/h en ville par exemple.
Car cet abaissement de la vitesse permet aussi de limiter la pollution créée par la circulation. Plus généralement, la pollution liée au seul trafic routier représente près d’un quart des émissions de CO2 dans le monde ; des efforts doivent être faits dans ce domaine, chacun doit s’y mettre même s’il n’est pas simple de changer ses comportements, surtout pour les particuliers
d’une part pour leurs trajets domicile-travail, et d’autre part en ce qui concerne la consommation, puisqu’il faudrait limiter le nombre de camions sur les routes.
Pour revenir aux trajets domicile travail, on pense aux solutions de covoiturage, où plusieurs employés arrivent à s’organiser pour partager leur véhicule pour se rendre au travail, une initiative qui commence à prendre de l’ampleur.
Dans la même veine, il y a l’auto-partage, où la voiture n’est plus un bien mais un service, et où l’on peut utiliser un véhicule sur des créneaux horaires.
Certaines entreprises jouent le jeu de cette journée de la mobilité durable. A Rennes, à cette occasion, l’observatoire du véhicule d’entreprise, en partenariat avec Rennes Métropole, organise une journée thématique. Il y est question de la mobilité des entreprises et des collectivités. Des experts interviennent pour proposer des solutions nouvelles, par exemple les véhicules décarbonés, les transports en commun, le vélo, et aussi l’auto-partage dont nous venons de parler.
Le groupe Schneider Electric lui aussi a ouvert ses portes à la mobilité durable, le temps d’une journée à son siège social de Rueil Malmaison.
Là aussi, on parle de covoiturage, d’autopartage et d’écomobilité. Mais aussi de télé-travail, de visioconférences, de crédits mobilité.
Partageons le concept prôné par cette entreprise lors de cette journée de la mobilité durable : le meilleur des déplacements, c’est celui qu’on ne fait pas.
Podcast: Download