Il y a eu la loi sur la présence d’OGM dans les aliments, il y aura bientôt l’étiquetage sur la pollution dans les transports.
Dans moins d’un an, chacun pourra savoir combien de CO2 émet son moyen de déplacement.
Tout le monde va devoir s’y plier : taxis, bus, compagnies aériennes
ils devront nous dire à nous, clients, dès le 1er octobre 2013, le coût en CO2 de nos trajets.
Soyons prudents tout de même, ce calcul est assez difficile en pratique. Il est fait selon un guide méthodologique édité par le ministère de l’écologie en lien avec l’agence de l’environnement et de maitrise de l’énergie, l’ADEME.
L’information sera donc calculée « du puits à la roue », sur le carburant utilisé lors de nos déplacements, mais il sera tenu compte aussi du coût lié à l’extraction de ce carburant, ou encore sur sa transformation. Puis cette information devra nous être donnée lors de l’achat de notre billet d’avion par exemple.
Les trajets courts ne seront pas en reste. Pour les usagers du métro ou des taxis, sachez qu’on ne vous donnera pas un ticket d’information lors du règlement de vos trajets, il faudra plutôt se contenter d’un affichage indicatif au km.
Le ministère explique qu’il y a donc quatre niveau de calcul : le premier sur une base de valeurs forfaitaires pour tous les carburants, par exemple le diesel coûte 3,07 kg de CO2 par litre. Le dernier niveau de calcul est plus compliqué car il se fonde sur des valeurs mesurées par l’entreprise.
Notez que cette mesure va concerner 85 000 sociétés de transport en tout, des compagnies aériennes aux coursiers en passant par les taxis et les poids lourds, pour les prestations de transports de voyageurs ou de marchandises.
Elle concernera tout trajet partant ou arrivant en France.
La philosophie de cette mesure d’affichage du coût en CO2 est selon le ministère d’éclairer les choix des particuliers et des professionnels sur les solutions les plus respectueuses de l’environnement.
Pour mémoire, le secteur des transports représente près de 40 pour cent des émissions de CO2 en France.
Avant de se quitter je voudrais saluer ici une décision de justice qui interdit désormais de montrer des 4×4 en pleine nature dans la publicité.
Selon Europe 1, le constructeur Toyota a été condamné à supprimer toute publicité mettant en scène des véhicules en milieu naturel, comme celle que vous entendez où un gros 4×4 noir fait la course avec un cheval sur les flancs d’une montagne
A priori c’en est fini de ces spots de pub affligeants. Le juge a estimé que la diffusion de ces photos et vidéos constituait un trouble manifestement illicite.
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