jeudi, mars 28, 2024

jdle 16 mai : agroforestrie, poissons et cantines, mortalité des abeilles, projets hydroélectriques au Chili

L’agroforesterie est une technique agricole qui associe sur une même parcelle des arbres et des cultures. Elle présente de nombreux atouts comme la régénération des sols ou la réduction des engrais et pesticides. Du coup, les expérimentations se multiplient dans l’Hexagone. Le projet le plus important a démarré cet hiver sur le site de la Bergerie de Villarceaux dans le Vexin. Sur un domaine de 72 ha dédié au projet plus de 1000 arbres de 15 essences différentes sont en cours de plantation en vue d’une étude approfondie sur les interactions entre arbres et cultures.

Durant l’été 2010, l’association Bloom (1) a réalisé une enquête (2) sur l’approvisionnement en poissons de la restauration scolaire, au sein d’écoles maternelles et élémentaires des trente plus grandes communes françaises et de vingt arrondissements parisiens. Il en ressort que 90 % servent du poisson des profondeurs, notamment des espèces menacées d’extinction comme le hoki ou la dorade.

La pollution électromagnétique serait l’une des causes de l’effondrement de la population d’abeilles dans le monde, c’est en tous cas ce que vient de confirmer une nouvelle étude réalisée par le biologiste Daniel Favre, à Lausanne en Suisse. Le scientifique a placé des téléphones mobiles à proximité des abeilles et à enregistré et analysé les sons produits. Les recherches ont montré que le signal trouble le comportement des abeilles, le bruit augmente à chaque fois qu’un téléphone émet ou reçoit un appel. Cette étude pourrait aider à élucider les causes mystérieuses de la disparition des colonies d’abeilles dans le monde.

Le britannique Nigel Holmes journaliste entre autres sur National Geographic, a publié sur le site de ce magazine sa dernière production, qui représente le nombre d’animaux tués au cours de l’année 2009 pour satisfaire aux besoins de la population mondiale. Résultat, un million et demi de chameaux, près de 400 millions de chèvres, plus d’1milliard de cochons, et 52 milliards de poulets.

Le projet de construction de cinq barrages hydro-électriques en Patagonie chilienne, récemment approuvé par une commission d’évaluation environnementale, risque défigurer les fleuves Baker et Pascua dans deux vallées sauvages du sud du pays. Alors que l’écotourisme y fleuri, le projet prévoit d’inonder près de 6000 hectares, ce qui aura un impact sur l’ensemble de l’écosystème. Prévoyant d’augmenter de 20% la capacité électrique du Chili, le projet s’accompagne de la construction d’un réseau de 2.000 km de lignes, câbles, pylônes, pour acheminer le courant vers le nord.

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