samedi, décembre 7, 2024

jdle 2 mai : Exploitation haute valeur environnementale, pêche à la baleine, ferme photovoltaique Pays Basque, modes veille, pollution et gaz de schis

Négociés depuis quatre ans et attendus depuis des mois, les projets de décrets sur la certification Haute valeur environnementale ont été validés par le comité opérationnel du Grenelle. Soumis à consultation publique jusqu’au 8 mai, ils devraient être publiés avant le 30 juin. Ces textes prévoient la réglementation en vigueur pour le niveau 1, jusqu’aux conditions pour obtenir la mention « Exploitation de haute valeur environnementale ». France nature environnement (FNE), a salué une démarche « intéressante », tout en déplorant le manque de moyens financiers pour accompagner le dispositif.

Des bateaux de pêche sont partis de la côte nord du territoire nippon sérieusement endommagée il y a six semaines par l’immense tsunami. Le gouvernement a décidé d’aider à financer la reconstruction de la flotte baleinière du pays détruite en grande partie par la catastrophe du 11 mars. D’ici juin, la campagne de pêche côtière devrait se solder par la capture de 60 baleines.

Malgré les conclusions favorables de l’enquête publique, un projet de « ferme photovoltaïque » ne verra probablement pas le jour au Pays Basque. La Préfecture a refusé le permis de construire pour cette « ferme solaire » qui prévoyait l’implantation de panneaux sur un terrain agricole de 20 hectares. Les agriculteurs et les associations de défense de l’environnement regrettaient « l’amputation de terres agricoles » et conseillaient d’utiliser les surfaces disponibles dans les territoires urbains comme les toits d’usines ou de supermarchés.

L’Observatoire Bruxellois de la Consommation Responsable vient de publier une étude qui révèle le coût caché des modes veille des appareils électroménagers comme le four, lave-linge, ordinateur, chaine Hi-Fi, le téléphone ou la cafetière. Il en coûterait plus de 300 euros par an ! Les appareils les plus énergivores sont les décodeurs Internet, téléphone, télévision qui devraient normalement être équipés d’interrupteurs.

Benzène, toluène, plomb, cuivre, diesel… ces substances très nocives ne sont qu’un petit extrait des 2500 produits chimiques utilisés entre 2005 et 2009 par l’industrie des gaz de schiste aux Etats-Unis à raison de plus de 38 millions de litres de produits. Aux Etats-Unis, la fracturation hydraulique n’a pas à se conformer à la législation sur la qualité de l’eau. Les conséquences sanitaires et environnementales de l’exploitation des gaz de schiste sont très décriées. Alors qu’en France, le gouvernement français doit officiellement abroger les projets prévus sur le territoire national, des manifestations sont régulièrement organisées notamment sur les sites où des permis d’exploration avaient été délivrés. Une proposition de loi doit être discutée le 10 mai prochain à l’Assemblée nationale.

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