lundi, décembre 9, 2024

Journal de l’environnement: feux et climat en Australie, un aliment sur deux à la poubelle et les LED qui copient les lucioles

Ce sont deux petites couleurs… le violet et le rose… qui viennent de faire leur apparition sur la palette des météorologistes australiens. Elles correspondent à de nouveaux niveaux pour mesurer la température entre 50 et 54 degrés. La chaleur atteint des records en Australie en ce moment. Si bien que, nous dit le site Novethic: « Sur les vingt journées les plus chaudes jamais enregistrées dans le pays, six l’ont été depuis le début d’année. »

De là à voir un rapport de cause à effet entre le réchauffement climatique et les feux de bush qui ravagent le pays en ce moment, il n’y a qu’un pas que la BBC n’hésite pas à franchir. « Les feux font rage dans le bush australien « aidés » par le changement climatique » titre le

site du groupe britannique d’audiovisuel publique. Une commission gouvernementale vient en effet de conclure que « le réchauffement climatique accroit les risques de vagues de chaleur et favorise les conditions de feux de bush« .

Et Novethic enfonce le clou: « l’Australie est le « premier émetteur de GES par habitant au sein de l’OCDE » l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques qui compte 34 pays, mais le nouveau gouvernement travailliste en 2007 a engagé des efforts et « s’est fixé l’objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 60 % d’ici à 2050« . Y parviendra-t-il et cela sera-t-il suffisant? En attendant, une grande partie du pays est ravagée par les flammes et suffoque.

« La moitié de la nourriture dans le monde finit à la poubelle« . C’est le titre choc qu’on peut lire sur le site du Midi Libre. Choc mais vrai puisque selon une étude de l’Institution of Mechanical Engineers en Grande-Bretagne, « entre 30 et 50% des 4 milliards de tonnes de

nourriture produites annuellement dans le monde n’atteindra jamais un estomac humain
« . La faute aux « dates limites de vente trop strictes« , aux modes de stockages inadaptés mais aussi aux offres « un acheté-un offert » ou aux clients qui exigent des produits à l’esthétique parfaite.

Et l’Expansion rappelle que la France envisage « de diviser par deux ce gaspillage d’ici 2025 en favorisant la vente de produits à l’unité ou la récupération des invendus par les associations d’aide aux plus démunis« .

Selon le rapport, améliorer « les procédés et les infrastructures, tout en changeant l’état d’esprit du consommateur permettrait d’offrir « 60 à 100% de nourriture en plus » sans augmenter la production. »

Oui mais encore faut-il que les consommateurs se sentent concernés. « Face à la crise, les Français se détournent de l’environnement » nous dit Le Monde.fr. C’est le résultat de la dernière enquête annuelle de l’Agence de l’environnement et de la maitrise énergétique

(Ademe). Ainsi, « si [les Français] sont de plus en plus familiers avec la notion de développement durable » ils ne l’associent pas au développement économiques comme la possibilité de créer des emplois verts. Dans ces circonstances, les comportements écoresponsables ne diminuent pas mais ils sont davantage « dictés par les contingences matérielles« . Eteindre les lumières ou baisser le chauffage relève plus du souci économique que de la préoccupation écolo.

Mais bientôt nos lampes seront encore plus efficaces que maintenant, et ce grâce aux lucioles. C’est L’Usine nouvelle qui rapporte l’anecdote. Des chercheurs de l’université de Namur en Belgique ont réussi à augmenter l’efficacité des LED de 50% en s’inspirant du clignotement lumineux des insectes la nuit. Ils ont reproduit des motifs de leur abdomen qui renvoient la lumière vers l’extérieur et augmentent ainsi sensiblement la luminosité. Lumineux comme idée.

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