Dans l’actualité de l’environnement cette semaine: que faut-il attendre des annonces de Barack Obama contre le réchauffement climatique?
Son plan pour l’environnement a été salué par une grande patie de la presse. « L’Amérique se réveille, enfin!« , applaudit Le Monde dans son édito de jeudi dernier. « Barack Obama s’attaque au changement climatique« , a salué Le Figaro. « On a enfin quelque chose sur la table« , s’exclame Jean Jouzel, vice président du GIEC, sur Libération.fr avant de tempérer: « le plan Obama, indispensable, ne répond quand même pas à l’urgence de la situation et des enjeux sur le climat. »
Car si le président américain a martelé que « les Américains payent déjà le prix de l’inaction » contre le réchauffement, il n’est pas entré dans le détail de ses mesures pour réduire les émissions de gaz a effet de serre. Restant même muet sur les gaz de schiste et repoussant une décision sur le grand oéloduc Keystone XL.
Le président veut s’attaquer en priorité aux centrales électriques à charbon qui « produisent 40% des rejets carboniques du pays« , précise Le Figaro.
« Le plan prévoit aussi le développement des energies renouvelables, la production de voitures moins polluantes, et une meilleure préparation des collectivités à se protéger contre les effets du changement climatique« , ajoute le site de Radio France Internationale.
Voilà pour les objectifs, maintenant il faut passer à l’action et l’Union européenne attend les Etats-Unis au tournant, explique Libération. La commissaire européenne au Climat veut des « engagements fermes » pour la prochaine conférence sur le Climat, et Connie Hedegaard de regarder avec insistance du côté du secteur aérien.
Si Barack Obama mène à bien son plan, les Etats-Unis devraient parvenir à « une réduction de 17 % des émissions de gaz à effet de serre en 2020 par rapport à 2005″, affirme Le Monde, « au-delà, M. Obama ne dit plus rien. Que fait-on après 2020 ? C’est tout l’enjeu de la négociation internationale« , conclut le quotidien.

Que faire contre la jacinthe d’eau? « Au Mexique« , explique La Croix, « cette plante flottante est le cauchemar de la Conagua, l’agence des bassins, car elle recouvre 70 % des eaux ». C’est une calamité qui engendre des problèmes économiques et écologiques graves. « […] Autrement dit, les feuilles ne laissent plus passer la lumière, les poissons meurent et les pêcheurs aussi. » Seul intérêt de cette jacinthe, hormis sa beauté: réduite en poudre, elle peut « éponger quatre fois son poids de substances organiques ou industrielles« . Huiles, sang, solvants… ou encore pétrole. C’est ainsi que cette plante invasive est en train de devenir une arme très efficace contre les marées noires.

Allez, pour terminer on peut se rassurer sur l’état et la verdeur de la Terre en allant voir les magnifiques photos de l’administration nationale océanique et atmosphérique américaine prises de l’espace par un satellite de la NASA. C’est le site slate.fr qui publie ce planisphère de la Terre vue à travers sa végétation. On y voit des zones d’un vert intense là où la forêt est dense et des zones grisées pour les zones désertiques. On voit surtout qu’après le bleu, c’est le vert qui est le plus répandu sur Terre.

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