Fréquence Terre publie un indicateur périodique sur l’intérêt de la population Française (et mondiale) sur les termes de recherche liés à l’environnement sur internet.
Des Graphiques issus des moteurs de recherche Google dans le monde et qui permettent de cibler des mots clé précis.
Globalement, les graphiques que nous avons choisis de vous présenter sont très parlants et reflètent l’intérêt de plus en plus dégagés des français pour la cause environnementale.
A noter, les « soubresauts » de la courbe « réchauffement climatique » en 2007 et 2010.
2007 : C’est l’effet « Al Gore« . Cet homme politique Américain frappe fort avec son film « une vérité qui dérange ». C’est la première fois que l’on entend parler de réchauffement climatique. Une notion qui n’existait pas avant ce film.
2010 : Deux évènements majeurs font rebondir les courbes…
- Le sommet pour le Climat de Copenhague où l’échec des négociations est cuisant… Tous les espoirs de la population s’effondrent alors que de grands accords étaient attendus. Les dirigeants de 193 pays se sont réunis à Copenhague pour conclure un accord mondial de lutte contre le réchauffement climatique… Nous avons assisté à un échec de la communauté internationale. Malgré quelques beaux discours, le manque de courage et d’ambition de certains pays, les égoïsmes et intérêts nationaux, les enjeux de court terme ont prévalu.
- La tempête Xynthia frappe la France. Entre le 26 février et le 1er mars 2010. Son passage a causé la mort de 47 personnes et de nombreux dégâts matériels. En France, la conjonction de vents violents et de fortes marées a donné lieu à une onde de tempête qui a occasionné d’importantes inondations dans certaines régions littorales, principalement en Charente-Maritime, en Vendée et dans les Côtes-d’Armor. La tempête Xynthia est considérée comme une des plus violentes et des plus meurtrières depuis les deux tempêtes de décembre 1999.
Conclusion :
D’une façon évidente les Français et la population francophone mondiale montrent très clairement leurs désintérêt pour la cause environnementale et le réchauffement climatique. Le fort lobbying des climatosceptiques ainsi que le manque de courage de la classe politique à prendre des décisions adaptées (fiascos des grenelles de l’environnement, dé-tricotage des mesures, reclassements budgétaires, baisse des priorités, promesses non tenues sur le prix de l’éolien etc…) on eu raison de la perte de moral des Français sur les mesures positives qu’il était urgent de prendre et sur lesquelles un pan entier de la population avait fondé ses espoirs de croissance.
et ben on est pas sortis de l’auberge !!