
J’ai choisi de visiter ce lieu un jour de semaine, en dehors des affluences du week-end, et j’ai pu goûter à ce jardin splendide qui s’offre sur 92 hectares.
J’y ai vu et parfois admiré des plantes sauvages, des exotiques de plein air, des plantes carnivores, des massifs d’arbres et d’arbustes, des chênes des quatre coins de la planète, des bambous, magnolias, une forêt d’Extrême-Orient, une Forêt tropicale, des nénuphars géants dont le diamètre peut atteindre deux mètres et supporter quarante kilos, des plantes du désert, de la mousson et des savanes et, le clou de ce spectacle féérique, la vision d’un arum géant qui venait de présenter sa floraison très éphémère, c’est-à-dire à peine 72 heures, en dégageant une odeur particulièrement désagréable, ce qui lui permit d’attirer des insectes pollinisateurs. Ce phénomène extraordinaire ne se reproduit que tous les sept à dix ans.





La visite comporte, aussi, l’herbier, une ferme traditionnelle, un château entouré de douves dont certaines parties datent du XIIe siècle, une métairie, le palais des plantes, une serre historique, une orangerie, une prairie à orchidées, des plantes médicinales, une forêt d’Amérique du Nord, des plantes méditerranéennes, un séquoia géant, cyprès chauves, tulipier, érable à sucre, des plantes préhistoriques, un pavillon des abeilles, des camélias et pivoines, des roses sauvages, des lotus sacrés qui, lorsqu’il pleut, les gouttes rebondissent sur les feuilles et emportent les éventuelles saletés et, par ci par là, une œuvre d’art.
Clin d’œil, j’y ai vu une « Langue de belle-mère » (Sansevieria en latin), plante qui devint extrêmement populaire et dont vous pouvez voir une photo qui accompagne le texte de cette chronique sur notre site.
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