
Dans la capitale de l’Europe, le mouvement de jeunes étudiants en faveur du climat et contre l’inertie des politiciens en matière de défense de l’environnement a débuté la 1ère semaine après les vacances de fin d’année et a été initié par deux adolescentes via les réseaux sociaux. Un jeudi matin, ils ont séché (brossé, en Belgique) deux à trois heures de cours pour clamer dans les rues bruxelloises leur volonté d’une prise en considération de ce grave problème par les autorités. Ils furent 3 000 et cela n’a guère plu aux directions d’écoles qui firent pression et menacèrent de
Une semaine plus tard, toujours le jeudi matin, réponse du berger à la bergère, ils étaient 12 500 et encore de manière pacifique, mais déterminée, à défiler jusqu’aux abords des ministères belges et de la Communauté européenne.
Aujourd’hui, nous en sommes à la troisième semaine, en ce jeudi 24 janvier 2019, et les rangs grossissent avec une détermination de plus en plus marquée. Quelque 35 000 participants, selon la police !
Et, surtout, parce que des directions d’écoles commencent, disons, à « composer » avec leurs étudiants-manifestants et que plusieurs autorités se mettent à table, non pas pour gloutonner, du moins je l’espère, mais pour prendre des résolutions draconiennes sur le plan de l’environnement et répondre positivement à cette jeunesse bien plus consciente de la situation qu’on ne pouvait l’imaginer. Ce qui est très réconfortant !
Pour aller plus loin :
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