Cependant, Cavanna, plume de Charlie Hebdo, le trouvait trop mou : « Cesse de faire le gentil, le bon gros, gueule, Waechter, secoue-leur le cul ! Pose-leur les bonnes questions et force-les à y répondre ! Harcèle, Waechter, mords, fulmine, dérange. »
Alors que Mitterrand récoltait 34% des suffrages, Waechter faisait 3,78%. Puis, Brice Lalonde fut considéré comme un frère ennemi pour avoir accepté d’entrer dans le gouvernement Rocard.
Bhopal, Tchernobyl, Exon Valdez, pluies acides, trou dans la couche d’ozone, la Terre élue personnalité de l’année par le Time, même Margaret Thatcher organisa un sommet pour le climat, eh bien, les Verts français ne décollaient pas.
Un méchant slogan soufflait aussi à leur encontre : « Écolo-facho » et il fut question de « pharmacopée écologiste réactionnaire » en 1990.
Cependant, maints partis lançaient de véritables OPA sur cette sorte de planète verte qu’ils voulaient annexer.
Après la génération Mitterrand, la génération écologiste semblait se pointer avec les Voynet, Mamère, le retour de Daniel Cohn-Bendit, le Dany-le-Rouge devenu vert qui, pour certains, était devenu un « libéral-libertaire ».
En 1999, tout ce monde devint quand même la quatrième force politique de France. Et puis, José Bové, l’icône des altermondialistes, fit son apparition, mais un séisme allait s’abattre sur l’Hexagone : Le Pen était au deuxième tour des présidentielles, Jospin au tapis.
La quatrième et dernière chronique de cette saga écologiste française dans quelques jours sur nos antennes…
Musique : http://www.michaelmathy.be/#music
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