vendredi, avril 26, 2024

Washington : oui à l’humusation, France et Bruxelles : cela bouge  

Depuis des années, Fréquence Terre évoque l’humusation, cette technique de transformation du corps d’une personne décédée en compost, « véritable alternative aux funérailles classiques », titrait Le Parisien il y a quelques semaines[1].

Dans ce reportage, le quotidien expliquait que l’État de Washington légalisait cette pratique, alors qu’en France et en Belgique, par exemple, « nombreux sont ceux à souhaiter ce retour à la terre littéral après leur mort », mais que la législation ne le permettait pas.

Robert Morez, fondateur des Cahiers de l’agroécologie, y corroborait le mouvement belge « humusation.org » en déclarant à notre confrère : « À ce jour, on a le choix entre du béton et du plastique si l’on opte pour un enterrement ou émettre énormément de CO2 en cas de crémation, sans parler de toute la chimie qui sert à l’embaumement et qui va ensuite polluer les cours d’eau. »

L’infographie du quotidien et de humusation.org stipule les différentes étapes de cette technique : le choix du terrain, de la stèle, la composition du mélange végétal où reposera le corps, les quatre phases de transformation jusqu’au but final, celui de « Donner la vie après sa mort en régénérant la terre ».

Force est de constater que le monde politique tergiverse face à cette pratique pourtant 100% écologique et moins onéreuse.

Alors, en France, des coopératives citoyennes funéraires militent très activement pour que l’exemple de Washington soit aussi d’application.

Francis Busigny, cheville ouvrière dudit mouvement humusation.org a d’ailleurs été invité à exposer cette technique et, au micro de Fréquence Terre, il évoque l’accueil qu’il a reçu en Bretagne et, surtout, les espoirs qui naissent ci et là de voir enfin aboutir pareil combat écologique tant attendu par des dizaines de milliers de personnes, certaines étant très âgées ou malades.

L’interview de Francis Busigny, dont les propos sont emplis d’enseignements et d’un espoir raisonnable, est à découvrir en podcast ci-dessous.

En conclusion de ce reportage, nous pouvons dire que des citoyens convaincus bougent, s’organisent et interpellent les politiciens compétents en la matière. Cependant, ces derniers les entendront-ils enfin ?

Musique Michaël Mathy: : http://www.michaelmathy.be/#music

[1] 29 avril 2019.

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