vendredi, mars 29, 2024

COP26 : Liront-ils « Paradis perdus » à Glasgow ?

C’est le week-end et un peu de détente est bienvenu, alors que la COP26 déchaîne déjà beaucoup de passion, surtout chez les climatosceptiques, les partisans du complot mondial et chez les politiciens scotchés aux lobbies des multinationales, entre autres.

Alors, je me suis dit que la lecture de Paradis perdus avec le sous-titre prometteur de « La traversée des temps » d’Éric-Emmanuel Schmitt paru chez Albin Michel, allait certainement m’apporter ces heures où la fiction peut vous détourner des turpitudes sociétales qui empoisonnent déjà suffisamment le quotidien.

Cette brique de 570 pages évoque Noam, un homme qui revient au Liban du XXIe siècle après avoir vécu un très très long séjour dans une caverne où il était endormi.

Et qu’apprend-il, notre cher Noam en retrouvant la pseudo civilisation, lui qui naquit il y a huit mille ans dans une cité lacustre et que, par la magie de la plume de l’auteur, il traversa les siècles sans rien oublier de tout ce qu’il vécut ?

Eh bien, pour un moment de détente, je fus servi ! À vrai dire, en une page, Éric-Emmanuel Schmitt lui décrit l’actualité avec une concision étonnante et une précision chirurgicale phénoménale, que même Greta Thunberg en resterait ébahie, selon moi.

Je vous lis cet extrait qui, en sorte, est un réquisitoire qu’au tribunal de la COP26, l’avocat général assénerait à toutes les parties :

 

 

 

La conclusion concernant Noam : « Pourquoi s’est-il réveillé pour découvrir ça ? À quoi bon revenir dans un tel univers ? S’il a connu beaucoup d’atrocités durant son existence, celle-ci lui semble spécialement cruelle… »

Bon ! C’était la trentième page, il en reste 540 à lire et, peut-être, inspireront elles les participants à la COP26 qui auraient, comme moi, découvert notre monde à travers ce roman qui, dans le fond, peut s’assimiler à un véritable essai historique.

4 Commentaires

  1. Une sorte d’essai historique tel ceux de Yuval Noa Harari, où l’on fait la connaissance dans un premier temps d’une vie traversant les civilisations, et où l’on attend impatiemment d’en comprendre toutes les ficelles philosophiques, aussi bien concernant les personnages que le monde dans lequel ils vivent. Vivement la suite !

  2. Résumer ce livre à cette description funeste de notre monde est à mon sens terrible…. il n’y a pas huit milliards de gens égoïstes et ne pensant qu’à l’argent et au plaisir, qui dépensent de l’essence juste pour leurs loisirs, ils travaillent aussi grâce à ça ! Quand on habite en campagne, comment fait-on sans essence ? Il n’y a pas de transport en commun, alors ? De tout temps les hommes ont cherché à se nourrir et à se loger. Alors effectivement, aujourd’hui nous sommes huit milliards, et c’est le problème… donc il faut nous tuer ? Beaucoup de gens sont conscients de l’enjeu, et ne se déplacent pas avec un jet privé !!! Merci de considérer aussi cet aspect de l’humanité dans votre article.

  3. À Bertrand : dans ma chronique, je spécifie bien qu’il ne s’agit que des trente premières pages et je n’ai jamais évoqué que c’était un résumé de cet imposant ouvrage. Bien entendu, il n’est pas question d’eugénisme ou autre méthode par rapport aux huit milliards d’habitants, ni d’occulter la réalité du quotidien des citoyens, ce n’est pas du tout notre philosophie et engagement à Fréquence Terre. Bonne journée !

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