samedi, décembre 7, 2024

COP 27-Reportage manifestation : Colère, espoir et combat

L’égyptologue Jean-François Champollion qui au début du XIXe siècle déchiffra les hiéroglyphes à partir de la célèbre Pierre de Rosette, inspira des écoloactivistes qui, sous les fenêtres des Communautés européennes à Bruxelles, élevèrent une stèle de pierre bleue de 1 500 kilos baptisée Pierre de Rosette du Climat ou 50 ans de déni climatique de la part des politiciens.

Détail de La Pierre de Rosette pour le Climat élevée face aux bureaux des Communautés européennes : 50 ans de déni climatique de la part des politiciens (Photo FT).
Le collectif citoyen Pakaman, du nom d’un peuple de l’île de Pâques dont la civilisation s’est écroulée à partir de sa colonisation en 1722, anime jusqu’au dimanche 20 novembre au pied des Communautés européennes à Bruxelles, des débats, Nuits Climatiques, assemblées citoyennes… (Photo FT).

Cette stèle est inaugurée au premier jour de la COP 27 qui se tient en Égypte, plus précisément dans la station balnéaire huppée de Charm-el-Cheik, non loin du lieu où Champollion découvrit le trésor archéologique qui permit à la société de saisir le langage en application dans l’Égypte ancienne.

Un membre du collectif citoyen organisateur « Pakman » : un mot de colère, celle dont naissent les plus grands combats, un mot d’espoir, celui qui sème des graines qui permettent d’avancer, un mot de combat, celui qui dit qu’il faut se mettre debout et se battre, sortir du déni c’est sortir du discours « on va faire, on va faire ». À la COP 27, l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine vont pouvoir demander des comptes à nos pays industrialisés… (résumé du podcast en annexe).

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