« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.
Terrifiante ! Le mot est même trop faible pour décrire la trame du roman policier « Les roses écarlates » de Karen Rose aux Editions Mira.
Une brique de près de 630 pages avec une histoire qui se déroule à Minneapolis et qui décrit un tueur en série qui maquille ses assassinats minutieusement préparés en suicides.
Il défie la police que la presse people met en lumière pour la résolution de maintes affaires criminelles.
L’auteure décrit ce tueur de la manière suivante : « Quand le désir de tuer devenait trop fort, il fallait qu’il passe à l’action, sinon il ne cessait de ruminer les différentes manières de procéder et ça l’empêchait de se concentrer. Il ne pouvait pas se permettre d’être distrait. Il lui fallait au contraire une présence aiguë, de tous les instants. (
) Les flics n’étaient que des voyous qui avaient obtenu l’autorisation de porter un gros revolver. Ce n’était pas difficile de les manipuler, il en savait quelque chose, lui qui les menait en bateau depuis des années sans qu’ils ne se doutent de rien.
Mais il en avait marre de les voir se pavaner et tout ça allait changer. Il avait l’intention de les mettre plus bas que terre, de les humilier publiquement, de montrer à tout le monde ce qu’ils valaient réellement. Son plan était simple. Il allait continuer à tuer des femmes sous leur nez, comme il le faisait depuis si longtemps
»
Et Karen Rose d’ajouter : « Un tueur en série en liberté, ça faisait frémir les bonnes gens. Dommage qu’ils ne puissent pas savoir que ça faisait des années qu’il sévissait tranquillement parmi eux. »
Tout est dit dans cette présentation ! Et ceux qui apprécient l’hémoglobine seront ravis de lire ce policier écrit par une personne qui, avant de devenir auteure d’une grande rigueur dans le scénario, était scientifique.
Ceci explique peut-être cela.
Pierre Guelff.
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