jeudi, mars 28, 2024

Bouche cousue de Mazarine Pingeot (Pocket)

 

 « Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.

 

« Je suis l’enfant du renoncement, le choix contre le monde. L’enfant du courage et de l’amour de ma mère. Dois-je rester fidèle au sacrifice ? Contrainte de me taire, de ne pas exister aux yeux des autres, de n’avoir pas de nom, de n’avoir pas de père, et même pas de père imaginaire puisque le vrai existe bel et bien. Je le protège en taisant son identité, il ne m’a rien demandé, mais c’est ce que j’ai compris. »

Alors, on se dit que ce père est un tyran, un lâche de la pire espèce, un pleutre, de faire vivre pareil calvaire à son enfant. Un père « ordinaire », issu du peuple, aurait à répondre devant la justice.

Alors, on lit avec intérêt les explications de Mazarine Pingeot, l’enfant, donc, dans « Bouche cousue » (Pocket) et on ravale quelque peu son jugement.

Alors, on se dit : « Qui est-on vraiment pour juger pareille situation aussi intime et affaire d’État à la fois ? », a fortiori quand l’auteure dédie son ouvrage à ses parents !

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