« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.
« L’Évangile perdu » d’Herbert Krosney aux « Éditions J’ai Lu » évoque la fameuse énigme consacrée à Judas dans l’Église catholique et, je le pense, parmi le public. En effet, qui ne connaît pas l’expression : « Faux ou traître comme Judas » ?
Cependant, depuis quelques années, ceci est sérieusement remis en question, au point qu’une Commission présidée par un archevêque traite du sujet au Vatican.
Ira-t-on jusqu’à la réhabilitation de l’un des hommes les plus haïs de l’Histoire ?
L’« Évangile de Judas », document retrouvé dans une grotte du désert égyptien il y a une quarantaine d’années, aurait tendance à émettre la considération suivante : « Judas n’aurait pas trahi Jésus, et il n’aurait fait que ce Jésus lui demandait de faire. »
À savoir ?
Que Jésus aurait lui-même imaginé la Passion en demandant à Judas de le trahir et de le livrer « pour qu’il soit exécuté afin de libérer son âme de la prison de son corps et d’accomplir sa destinée. »
Gageons que cette thèse est particulièrement suivie dans les Églises !
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Salut,
j’ai écrit dans mon 1er livre que sans Judas, Jésus n’aurait pu vivre la Passion.
A chacun de trouver ce qu’il veut croire ou penser…