« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.
Des politiques (ou apparentés) s’adonnent avec délectation au genre littéraire qui peut faire le buzz : le « Vécu », parfois teinté de propos – croustillants, choquants, vengeurs, révélateurs ou non – sur leur vie privée. Ce n’est pas Valérie Trierweiler, ex-Première dame de France, et auteure de « Merci pour ce moment » paru aux Éditions Arène, voire, mais nettement moins « people », avec Cécile Duflot (« De l’intérieur, voyage au pays de la désillusion » chez Fayard), qui me contrediront.
Généralement, cette littérature s’apparente à des one-shots. Elle ne laisse guère de trace majeure dans l’Histoire et, je pense que c’est bien ainsi. Tout le monde n’est pas André Malraux !
En consultant le « Dictionnaire des citations du monde entier » (« Usuels du Robert »), je lis cette phrase d’Eduardo Mallea, auteur argentin, ami de Stefan Zweig, Borges et Hemingway, qui résume, selon ma perception, ces ouvrages politico-confidentiels qui se veulent davantage des règlements de comptes : « Une littérature appelée à durer est généralement prophétique, plus rarement apologétique ; moins, encore, de propagande. »
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