Trois siècles que le Faubourg Saint-Antoine, quartier parisien, vivait en bonne harmonie avec la communauté du bois : ébénistes, menuisiers, sculpteurs… Une situation unique en Europe.
La Révolution la frappa douloureusement, la vieille abbaye disparaissant même progressivement. Mais, à défaut d’abbesses, ce sont d’autres « Dames du Faubourg » remarquables que décrit Jean Diwo dans ce deuxième tome intitulé « Le lit d’acajou », dont Antoinette, protectrice d’Ethis, un jeune héros de la Bastille. Protectrice jusqu’au dramatique « Bal de l’Empereur » donné en l’honneur de Napoléon Bonaparte.
Voici décrite cette période à travers quelques citations que j’ai relevées au fil des centaines de pages de cet ouvrage remarquable :
« Les révolutions les plus justes sont faites de symboles autant que de sacrifices. »
« Il est plus facile d’honorer la vertu que de la pratiquer. »
« Ce n’est pas parce qu’on tue à la guerre qu’on peut devenir assassin une fois la paix revenue. »
« Dans la vie, il n’y a jamais rien de définitif, sauf la mort. »
« À force de poursuivre tous les esprits indépendants, Napoléon a fait taire les talents. La dictature n’a jamais favorisé les Lettres. Libraires et imprimeurs sont soumis à une inquisition permanente et la presse à la censure… »
Bref, rien de nouveau sous le soleil, dit-on.
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