« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.
« Le génie de la Bastille » de Jean Diwo (Folio) est le troisième et dernier tome des « Dames du Faubourg », une superbe saga qui, au total, fait 1 600 pages et s’étire sur quatre siècles d’Histoire. Elle relate, depuis l’époque du roi Louis XI jusqu’à la Belle-Époque et l’Art nouveau, la communauté du bois installée dans le quartier parisien du Faubourg Saint-Antoine.
Ce Paris qui, pour l’auteur, « transforme un fait banal fait en une péripétie considérable. »
Amour de la belle ouvrage et compagnonnage font partie de l’ADN de ces menuisiers, ébénistes, charpentiers et sculpteurs exceptionnels dont certains, au fil de ce troisième tome côtoient de près ou de loin le monde des artistes.
Il est donc question des Théophile Gautier, Balzac, Berlioz, Mérimée, Alexandre Dumas, Baudelaire, Offenbach, Chateaubriand, Zola, Proust, Jean Cocteau, d’Art nouveau, d’expositions universelles, mais aussi de révolutions sanglantes dans les rues de la capitale.
Le moment de lancer quelques propos qui ne plaisaient forcément pas aux autorités : « Le charme des honneurs est inversement proportionnel à leur mérite. Croyez-vous qu’un ministre a gagné les médailles dont il se pare ? »
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