- « Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.Plus de 1 000 pages en caractères serrés pour « Plaidoyer pour l’altruisme » de Matthieu Ricard (Pocket) et quelques extraits et commentaires pour illustrer cette brique de l’un des spécialistes mondiaux sur la question. Pour ce moine bouddhiste tibétain, interprète du Dalaï-Lama, naguère scientifique ayant étudié la génétique cellulaire, l’altruisme est « la » solution pour redonner du sens à nos vies et soigner les maux contemporains. De manière fort arbitraire, je le conçois, j’ai choisi quelques courts passages de cet ouvrage impressionnant :
« En observant la société occidentale, force m’était de convenir que les « sages » n’étaient plus les modèles, mais qu’on leur avait substitué les gens célèbres, riches ou puissants. »
« L’amour bienveillant et la compassion sont les deux facettes de l’altruisme. »
« La Connaissance est libératrice. »
« Le nouveau-né ne survivrait pas plus de quelques heures sans la tendresse de sa mère ; un vieillard invalide mourrait rapidement sans les soins de ceux qui l’entourent. Nous avons besoin de recevoir de l’amour pour pouvoir et pour savoir en donner. »
Mais, hélas, il y a ce constat assez alarmant : les jeunes sont passés de l’ère de la conversation à celle de la connexion, beaucoup préférant même « parler » à des machines…
« Pourquoi vais-je m’inquiéter des générations futures ? Qu’ont-elles fait pour moi ? » : cette célèbre boutade (?) de Groucho Marx (1890-1977) concerne certainement de nombreux décideurs politiques, banquiers, industriels… En d’autres mots, Matthieu Ricard répète qu’« il est trop tard pour être pessimiste » et, de la sorte souligne qu’il est urgent d’appliquer l’altruisme pour sauver la planète.
La semaine prochaine, une deuxième chronique sera consacrée à cet imposant ouvrage tant il contient des informations et réflexions susceptibles d’intéresser chacun d’entre nous…
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