jeudi, mars 28, 2024

Petit traité de l’abandon (1) d’Alexandre Jollien (Points)

« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.Part-Editions

Dès le début de son essai « Petit traité de l’abandon » (Points), Alexandre Jollien met les choses au point : « Une des grandes blessures de ma vie, c’est d’être réduit, fixé à cette image qui me colle à la peau. Car, dès que l’on me voit, vient le mot « handicapé ». Ce parcours, cette contingence, cette infirmité m’ont donc fait vivre dix-sept ans dans une institution pour personnes handicapées. Malgré la douleur abyssale d’être éloigné de mes parents, le constat et l’émerveillement me gagnaient : je voyais chez des êtres entièrement paralysés une joie pleine et entière. C’est désormais le but de ma vie : conquérir la joie inconditionnelle. Une phrase de Spinoza illustre la quête de mon existence : « Bien faire et se tenir en joie. »

DSCF3310Que préconise Alexandre Jollien ?

« Les philosophes grecs se percevaient comme des « progressants », des individus qui faisaient un pas après l’autre vers la sagesse. Or, selon moi, cette sagesse est déjà là, au fond du fond. »

Alors, durant 115 pages, l’auteur nous expose ces concepts qui le dirigent vers l’abandon à la vie sans baisser les bras : la gratitude, l’humilité, le rire, la simplicité, le zen… »

Un état né de ses joies et de ses blessures, un modèle pour nous tous et, avec lui, on constate que ce qui pèse dans notre vie, ce ne sont pas obligatoirement et uniquement des épreuves lourdes, mais, aussi, des petits « trucs » du quotidien qu’il semble plus aisé d’éviter.

 

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