« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.
Au-delà de l’aspect romanesque de cet ouvrage, le dernier d’une trilogie épique, « Le Testament de la Catin » d’Iny Lorentz (Pocket) relate des faits parfaitement possibles dans la première moitié du XVe siècle. Marie (l’ancienne catin) accoucha d’un garçon après avoir été enlevée par Hulda qui, par vengeance, l’échangea avec sa fille, pour une question d’héritage et de succession. Elle envoya au loin Marie, que l’on dit morte. L’empereur obligeant même son mari à se remarier.
Non seulement elle échappa à la mort et à l’esclavage, mais elle revint de Russie et de Constantinople dans sa Germanie.
« Je suis de retour, Hulda, et tu vas me le payer ! ».
Cette volonté se concrétisa, et elle retrouva ses enfants et son mari, alors que la deuxième femme de ce dernier s’effaçait en toute humilité. Certes, il fallut un bon bout de temps à Marie pour retrouver son amour à l’encontre de Michel, mais n’avait-elle pas déclaré : « Une heure contre la poitrine d’une personne aimée peut compenser bien des souffrances. »
Podcast: Download