« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.
J’avoue que, lors de mes études techniques, l’usage du ciseau à bois m’était d’une difficulté quasiment pathologique et, je m’en doute, le ciseau pour tailler la pierre n’aurait certainement pas été plus aisé et n’aurait pas échappé à mon manque évident de dextérité et d’apprentissage convenable.
Et, pourtant, quelques décennies plus tard, j’ai apprécié cet outil, surtout, pour son symbolisme profond.
Effectivement, chez les Compagnons du travail, en Franc-Maçonnerie et dans diverses sociétés initiatiques, cet outil majeur dans l’art de bâtir représente des « arguments de la parole« , selon l’auteur Alain Desgris (Dervy).
Dans son ouvrage « Le ciseau et le maillet » paru chez MdV, Joseph Noyer évoque des « outils de la construction du temple, des emblèmes étudiés sous l’angle de leurs origines mythiques, et de leurs fonctions pratique et de leur symbolique. »
Si la conjugaison du ciseau et du maillet coule de source, les explications « symboliques » apparaissent également d’une grande importance : il s’agit de résolutions de l’esprit car, sans une certaine volonté, sans la moindre détermination, le ciseau ne peut absolument rien entreprendre. Ciseau et maillet sont, donc, étroitement liés et des symboles puissants du « guide« .
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