Nathan, un copte très âgé, se dit que l’heure de sa mort est arrivée. Il l’attend dans son ermitage perdu au cœur du désert égyptien. Et puis, soudain, quatre visiteurs arrivent en attendant de poursuivre leur chemin avec une caravane. Il y a Adour, joueur de luth arménien, Hilarion, moine-soldat grec, Zahra, jeune femme, enceinte, qui va rejoindre son époux au Caire, et Madjid dit l’errant.
Condamné à la pendaison, Nathan implora tous les saints et la Vierge de le sauver. La vérité vint d’un témoignage inattendu et il fut innocenté. Afin de tenir sa promesse d’effectuer un pèlerinage s’il devait échapper à la condamnation à mort, il quitta le Caire, se dirigea vers la Mer Rouge et Jérusalem, puis devint ermite dans une maison sacrée, élevée, il y a des décennies sous forme d’un « mirage ».
De ce fabuleux voyage, de son très long séjour au milieu des sables, de la visite des quatre voyageurs, Henri Gougaud en a tissé la trame d’un roman extraordinaire empli de messages d’une immense sagesse, parfois initiatique : « Les voyageurs de l’aube ».
« La vraie grâce en ce bas monde n’est pas de crouler sous les ors, mais bien de n’avoir rien à perdre », dit-il.
Si Nathan décéda la première nuit de cohabitation avec les quatre voyageurs, Madjid prit sa relève pour habiter en ermite la très vieille demeure sacrée…
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