mardi, avril 16, 2024

Enquête : L’énigmatique Ordre de l’Opus Dei

PGF FT300« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.

Naguère, j’ai investigué à Paris et dans la cité universitaire belge de Louvain-la-Neuve pour un reportage consacré à l’Opus Dei, institution catholique fondée en 1928 par Josemaria Escriva de Balaguer et principalement composée de laïcs, ordre aussi appelé « Œuvre de Dieu » ou « L’Œuvre ».

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Siège d’une association satellite de l’Opus Dei à Paris.

Dans la Ville Lumière, il était question d’une Association de Culture universitaire et technique, satellite de ladite Œuvre, située boulevard Saint-Germain (photo ci-contre), en Belgique, d’une « élite » estudiantine triée sur le volet.

À l’époque, des rumeurs particulièrement négatives jetaient un certain scepticisme quant au fonctionnement démocratique de cet Ordre : image sulfureuse contre discrétion, sacrifices corporels contre discipline, financements occultes contre dons… Alors, infos ou intox ?

L’implantation de deux résidences (Bauloy pour les garçons et Neussart pour les filles) faisant partie de l’EUCA, association européenne de collèges universitaires, fonctionnant sous, je cite, « l’orientation chrétienne assumée par la prélature de l’Opus Dei » à Louvain-la-Neuve, était sujette à divers conflits. En France, des dizaines d’associations satellites s’implantaient à Paris, Neuilly, Puteaux, Marseille, Aix-en- Provence, Toulouse, Grenoble, Strasbourg, Lyon… et il était parfois question d’une politique « sectaire », alors que d’autres informations faisaient état d’un véritable lobby de l’Opus Dei au sein des institutions européennes à Bruxelles et de la mainmise de l’Œuvre sur la « Table ronde des industriels européens » (ERT), où l’on compta jusqu’à la moitié de ces hauts dirigeants (dont un ancien commissaire européen) membres de l’Opus Dei, disait-on.

Sans avoir la preuve irréfutable que l’Opus Dei pouvait être considérée comme sectaire, un certain malaise l’entourait. Certes, il y avait bien quelques témoignages épars, mais la toute puissante Église catholique n’y voyant mal, le temps passa. Jusqu’à ce début 2016.

Un témoignage capital ?

1540-1En effet, les Éditions Albin Michel me firent parvenir le témoignage d’une certaine Maria del Carmen Tapia repris sous le titre « Au cœur de l’Opus Dei ». (Photo ci-contre)

Qui est Maria del Carmen Tapia ? Eh bien, il s’agit d’une ancienne adepte de l’Opus Dei. Ancienne, car elle n’en fait plus du tout partie. Ce qui, en somme, est banal. Les démissions, départs volontaires, évictions… d’associations sont monnaie courante et, alors, il arrive que ces ex-membres témoignent de leur désarroi, de leur peine, de leur colère…

Néanmoins, dans le cas de Maria del Carmen Tapia, il ne s’agit pas du tout de banalité : elle eut des responsabilités particulièrement importantes au sein de l’Opus Dei, puisqu’elle fut la directrice du bureau central de la section des femmes et travailla directement sous les ordres du fondateur, Monseigneur Escriva. Elle dit que les preuves qu’elle avance ne sont pas farfelues, car elles sont étayées par des documents officiels et d’autres témoignages dont elle cite les sources. Et puis, je me suis dit que le fait d’être édité par Albin Michel devait être un gage de sérieux, car je vois mal pareille maison d’édition ne pas prendre des renseignements et s’assurer de la crédibilité de ce qui est, vraiment, plus qu’un brûlot.

Ainsi, Maria del Carmen Tapia s’est littéralement enfuie de cette organisation après avoir même été séquestrée à Rome durant plusieurs semaines, assure-t-elle. Elle quitta l’Europe pour les États-Unis et y travailla aux universités d’Harvard et de Santa Barbara, autre garantie présumée de témoignage plausible.

Briser l’omerta

Bien sûr, je me suis posé une question essentielle dès le début de son témoignage : « Mais, pourquoi, est-elle restée plusieurs décennies membre, très active, de cette Église dans l’Église ? Une organisation aux méthodes et pratiques sectaires, comme elle clame. »

J’ai, sous les yeux, son très long récit et, alors, à travers les 450 pages de ce qu’elle présente comme une sorte de plaidoyer pour « la Vérité, la Justice et la Liberté », des réponses sont données. Des réponses qui dérangent, secouent, révoltent, parfois.

Je la cite : « Ce que le lecteur apprend reflète ma vie dans l’Opus Dei et révèle en même temps la nature intrinsèque de cette institution, depuis 1948, lorsque je demandais, à Madrid, à être admise comme numéraire jusqu’en 1966, à Rome, quand Mgr Escriva m’obligea à présenter ma démission. Il raconte également les représailles dont j’ai été l’objet de la part de l’Opus Dei pendant de nombreuses années, alors que j’avais cessé d’appartenir à cette institution. » Fin de la première mise au point éditée début 2016.

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Maria del Carmen Tapia – photo Opus Dei

À titre informatif, il faut savoir qu’au sein de l’Opus Dei, et selon la description qui en est faite par Maria del Carmen Tapia (photo Opus Dei ci-contre), une personne dite numéraire s’engage à vivre la pauvreté, l’obéissance et la chasteté, ce qui, selon moi, n’est pas répréhensible en soi. C’est un triple engagement que beaucoup d’ecclésiastiques, de moines et moniales (et non « monacales », comme j’ai dit sur antenne) pratiquent de leur plein gré.

En revanche, en découvrant la suite du témoignage, je me doute que d’aucuns auront un sentiment de stupeur et de consternation par rapport à un fonctionnement de l’Œuvre de Dieu incompatible avec la démocratie et le respect de l’être humain, qui en est un corollaire.

Au nom de l’Église

 Nouvelle précision de Maria del Carmen Tapia :

« (…) il existe des « corporations » immorales et des « polices secrètes » épouvantables dans ce monde, cela n’est pas nouveau. Ce qui est douloureux, par contre, c’est que cela se fasse au nom de l’Église et par conséquent en trompant l’opinion publique, catholique ou autre », dit-elle.

Elle apporte un premier éclairage édifiant sur ledit fonctionnement sectaire :

« Surtout (au sein de l’organisation), on ne parle jamais des personnes qui ont quitté l’Opus Dei ni de ceux qui se sont suicidés ou qui ont tenté de le faire, ni de ceux qui sont devenus fous. On ne parle pas non plus des prêtres qui ont quitté l’Œuvre : l’Opus Dei les fait tous taire. »

Grave accusation, s’il en est, mais, ensuite, défilent les notions de censure, de lavage de cerveau, d’endoctrinement : « Mes supérieur(e)s firent de moi une fanatique parfaite », avoue-t-elle encore.

Femme intelligente, cultivée, à l’indéniable ouverture d’esprit, comment a-t-elle pu être « piégée » de la sorte, si j’ose dire ?

Il est question d’harponnage de l’Opus Dei savamment étudié et mis en pratique, raconte-t-elle.

Alors qu’elle était fiancée, qu’elle déclarait clairement ne jamais vouloir devenir nonne, et que son futur mari et elle avaient l’intention de vivre en bons chrétiens et d’aider autrui, il lui fut répondu « qu’on peut donner à Dieu ses richesses, sa vie et son fiancé non comme une vocation religieuse mais comme un acte personnel de générosité. Et que ceci n’était pas possible en étant mariée. (…) On insistait sur le fait que je devais déposer ma vie entière entre les mains de Dieu sans rien lui demander en échange, et que c’était là le sacrifice de la vie de chacun pour le bien de l’humanité entière que j’avais voulu « aider », mais de manière différente et limitée ».

En termes assez libres, il apparaît, donc, que le poisson était ferré et qu’il l’est resté deux décennies !

Liberté bannie

 Le fiancé de Maria del Carmen Tapia, lui, semblait avoir compris la stratégie de l’Opus Dei, telle que décrite par l’élue de son cœur : « Si tu me quittais pour un autre homme, je lui casserais la figure. Mais que puis-je faire à un Dieu devant lequel je m’agenouille chaque jour ? »

Effectivement, sa fiancée rompit et s’engagea à fond dans l’Œuvre :

« Alors, moi aussi j’avais recours au mensonge pour aider à tout prix Rome et Mgr Escriva. Je reconnais avoir été moi aussi un bourreau en utilisant l’arme du silence dans l’Opus Dei. »

Bourreau ? Le terme m’est paru excessif. Et pourtant…

Pourtant, la suite du témoignage fait, encore, état de coups de fouet, autrement appelé « discipline », et du cilice, chemise ou large ceinture de crin portée sur la peau en pénitence, et qui furent imposés à Maria del Carmen Tapia par, tenez-vous bien, « générosité ». De plus, elle ne pouvait pas dire à ses proches qu’elle était membre de l’Opus Dei, qu’elle ne pouvait pas avoir de vrais amis ou de confidents, car tout cela était considéré comme fautes graves.

Certes, elle reconnaît que diverses pratiques furent, disons, quelque peu assouplies, n’empêche, elle explique encore qu’il était interdit d’entretenir des relations familiales et, même, de se confesser à un prêtre qui n’appartenait pas à l’Œuvre.

En sorte, elle prouve que le terme « liberté » était banni de son temps passé à l’Opus Dei et, d’après d’autres témoignages, et qu’il resterait encore un lointain concept au sein de cette institution.

Au terme de cette lecture, une constatation restait évidente : comment et pourquoi le pape Jean-Paul II, tant adulé dans la chrétienté, avait-il pu accepter que Mgr Escriva, décrit, je cite, comme un véritable « gourou sectaire, sexiste et machiste » ait pu être canonisé en 2002 ?

Autre constatation sous forme de questionnement : le pape François qui, d’après le monde chrétien et des observateurs neutres, semble vouloir remettre bon ordre au sein de pratiques, disons, négatives, pour ne pas dire délictueuses, pensons à la pédophilie, va-t-il se pencher sur ce dossier éminemment épineux de l’Opus Dei ?

Des réactions

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Nonciature apostolique à Bruxelles.

Dans pareil dossier « explosif », il m’est apparu nécessaire, pour ne pas dire indispensable, de susciter des réactions de très hautes personnalités de la chrétienté. À cet effet, de manière écrite (sur le bon principe que les écrits restent et que les paroles s’envolent), je me suis adressé à une dizaine d’entre elles : archevêques et évêques de Belgique et de France, vicaires généraux, délégués épiscopaux et, même, à la représentation de l’Église catholique à la Communauté européenne, et, au sommet du sommet, aux nonces apostoliques, c’est-à-dire aux ambassadeurs du Vatican, à Bruxelles (photos ci-contre) et à Paris.

À chaque personnalité, ma question fut la même et, en somme, résumait ce dont je vous ai déjà entretenu :

 

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Siège à Bruxelles.

« Dans le cadre d’un reportage pour « Fréquence Terre-RFI », il me serait utile de recevoir une réponse à la question suivante : « Quelle est votre opinion au sujet de l’Opus Dei, organisation parfois cataloguée d’ « Église dans l’Église », dont le fondateur, Mgr Escriva de Balaguer, a été canonisé par le pape Jean-Paul II en 2002, malgré le fait que, selon maints témoignages qui paraissent crédibles, il ait été à la tête de cette Œuvre décrite comme sectaire ? » »Je vous remercie beaucoup pour votre collaboration. »

J’ai reçu deux réponses sur dix. Une du secrétaire du nonce apostolique dans la Capitale de l’Europe, que je vous lis :

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Réponse de la Nonciature apostolique à Pierre Guelff.

« En réponse à votre question la nonciature apostolique vous propose de consulter le site: www@vatican.va en ajoutant: Prélature de l’Opus Dei. Vous trouverez là les informations que vous cherchez. Avec les salutations respectueuses. » (photo ci-contre)

Bien, je ne vais pas ergoter sur le fait que www@vatican.va n’est pas un site mais une adresse email, et, bien entendu, j’avais consulté le site internet de l’Opus Dei en long et en large, mais c’était l’occasion d’y retourner avec la précision fournie par la nonciature, à savoir « Prélature de l’Opus Dei ».

Qu’y trouve-t-on ? En français, des biographies de Josemaria Escriva de Balaguer, des déclarations à l’occasion de sa future canonisation, puis les programmes au sujet de celle-ci, différents discours aux Rencontres internationales de 2002, 2004, 2005, 2006…, des audiences générales de Benoît XVI, une impressionnante liste de 122 associations internationales de fidèles, avec en 45e place celle des « Coopérateurs de l’Opus Dei ».

Voici le contenu, mot à mot, de ce qu’en dit le Vatican :

« Sont Coopérateurs de l’Opus Dei, les femmes et les hommes qui, sans être des fidèles de la Prélature de l’Opus Dei, constituent une association propre et inséparable de celle-ci. Avec les fidèles de la Prélature, les Coopérateurs collaborent par la prière, le travail et l’aide économique à la réalisation d’activités éducatives, d’assistance, de promotion culturelle et sociale, contribuant au bien commun de la société. Parmi les Coopérateurs de l’Opus Dei figurent aussi des non-catholiques, des non-chrétiens et des non-croyants, qui partagent les objectifs de promotion humaine et sociale auxquels tendent les initiatives apostoliques, ouvertes à tous, que promeuvent les fidèles (laïcs et prêtres) de la Prélature, avec tant d’autres citoyens. Les Coopérateurs bénéficient de la prière de l’Opus Dei. En outre, s’ils le désirent, ils peuvent bénéficier de la formation offerte par la Prélature pour approfondir le message de Jésus et leur vie spirituelle et donner un témoignage personnel — sans former de groupes — cohérent avec la vocation chrétienne. Cette formation invite les Coopérateurs catholiques à recourir à la prière, aux sacrements, à l’intercession de la Vierge, en démontrant par les œuvres leur amour de l’Église, du Successeur de Pierre et des évêques. Un point essentiel de l’esprit de l’Opus Dei, présent dans la formation, est la sanctification du travail professionnel et des devoirs familiaux et sociaux, c’est-à-dire l’identification au Christ dans le quotidien. Les Coopérateurs collaborent aussi personnellement avec d’autres initiatives apostoliques dans leurs diocèses respectifs. »

Les Coopérateurs de l’Opus Dei sont présents, comme l’Œuvre, dans 63 pays ainsi répartis: Afrique (7), Amérique du Nord (11), Amérique du Sud (11), Asie (8), Europe (22), Moyen-Orient (2), Océanie (2).

Suivent l’adresse internet de l’Opus Dei, celle de la curie de la prélature à Rome avec téléphone, fax et email.

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Réponse de la Conférence épiscopale belge à l’interpellation de Pierre Guelff.

La deuxième réponse (photo ci-contre) que j’ai reçue a le grand mérite d’être personnalisée par rapport à ma demande. Elle émane du Père Tommy Scholtes, de la Compagnie de Jésus, donc jésuite, l’attaché de presse et porte-parole de la Conférence épiscopale de Belgique, c’est-à-dire l’archevêque, sept évêques et trois vicaires généraux.

Je vous livre également cette réaction :

« L’Opus Dei est effectivement une Prélature personnelle de l’Église catholique. Elle est donc clairement dans l’Église. Sa spiritualité basée principalement sur les Évangiles et les Écrits du fondateur canonisé par le pape Jean-Paul II vise la sanctification des fidèles par une vie religieuse profonde et rigoureuse.

Cependant, si même des personnes sont parfois contactées par l’Opus Dei, personne n’a une quelconque obligation morale d’y entrer ou d’en sortir. Il en va de même pour toute association de fidèles reconnue par l’Église.

Même si des questions ont été posées ci et là sur l’Opus Dei, questions fondées sur des expériences personnelles malheureuses, l’Opus Dei ne peut être considérée comme « sectaire », et cela ne met pas non plus en cause la canonisation faite par le pape.

Mais il est sûr que tout le monde ne se sentira pas nécessairement à l’aise avec l’Opus Dei. C’est la diversité de l’Église où certains aimeront d’avantage tel type de spiritualité que telle autre. Mais c’est toujours la liberté des personnes qui doit primer. »

Un non-événement éditorial ?

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Site Saint Josémaria Escriva.

 Il est évident, que je ne pouvais pas m’arrêter à ces derniers propos et j’ai constaté qu’il existait un site internet entièrement dévolu à « Saint Josémaria Escriva, fondateur de l’Opus Dei » (photo ci-contre). J’y ai lu plusieurs questions « délicates » – et leurs réponses, que je ne m’autorise pas à commenter, n’étant pas historien – ayant trait au passé du canonisé : son attitude face à la Seconde République, celle à l’égard de Franco durant la guerre et le Coup d’État du 18 juillet, les raisons de se cacher , les suites de dénonciations à un « Tribunal du Communisme et de la Franc-Maçonnerie », ses virulents propos au sujet d’Hitler…, et puis, de nombreux témoignages de fidèles : « Il m’a appris à travailler avec amour », « Sa vertu préférée ? La sincérité. », etc.

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Sigle de l’Opus Dei.

En revanche, ce qui m’a paru essentiel dans le présent reportage, c’est la réaction officielle de l’Opus Dei-même (sigle ci-contre) par rapport à l’ouvrage de Maria del Carmen Tapia.

Son titre est sans la moindre ambiguïté : « Au cœur de l’Opus Dei » : réédition d’un ancien témoignage amplement démenti »

À savoir :

« Un quart de siècle après sa parution en Espagne, Albin Michel choisit d’éditer en français le livre-témoignage de Carmen Tapia sous le titre « Au cœur de l’Opus Dei ». Présenté comme « un témoignage accablant » et inédit, cette traduction s’apparente davantage à un non-événement éditorial.

Publié pour la première fois en 1992, ce témoignage affichait une ambition claire : s’opposer à la béatification imminente du fondateur de l’Opus Dei. 25 ans après sa sortie de l’institution, Carmen Tapia y relatait ses souvenirs de 18 années passées en son sein, dans les années 50-60.

Les contre-vérités et distorsions de la réalité qui émaillent l’ouvrage ont été largement et formellement démenties par nombre de témoins oculaires. Le Saint-Siège a lui-même procédé à une enquête approfondie à l’occasion de la béatification (1992) puis de la canonisation (2002) de Josémaria Escriva.

En 2001, l’auteure elle-même, apprenant la prochaine canonisation de Mgr Escriva, revenait sur ses propos. Elle exprimait sa joie et sa conviction de la sainteté du fondateur, précisant même avoir été exaucée à de nombreuses reprises après l’avoir prié (déclaration à l’agence ANSA, 23/12/2001).

Pour Béatrice de la Coste, porte-parole de l’Opus Dei en France, « la publication, aujourd’hui, de cet ouvrage, laisse perplexe. Les raisons d’une polémique n’existent plus ; Carmen Tapa a de plus déclaré que ce serait une « grave erreur » d’utiliser ses propos contre saint Josémaria.

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Communiqué officiel de l’Opus Dei concernant le livre « Au cœur de l’Opus Dei » de Maria del Carmen Tapia.

La prélature de l’Opus Dei travaille en pleine harmonie avec les évêques et le Saint-Père au service de l’Église. Elle compte actuellement plus de 90 000 membres dans le monde. Comme le précise Béatrice de La Coste « L’idéal de vie proposé dans l’Opus Dei ne peut être bien vécu que dans une grande liberté intérieure. Les quelques personnes qui désirent quitter l’institution le font avec la même liberté qu’elles ont eue pour y entrer et y vivre. » (Photo ci-contre)

Conclusion

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Façade de l’immeuble de l’association satellite de l’Opus Dei à Paris et son graffiti « énigmatique ».

 En regardant de plus près une photo que j’avais prise de l’immeuble de l’Association parisienne satellite de l’Opus Dei, je constate qu’un graffiti en trois mots avait été inscrit, en rouge et en grandes majuscules, sur la façade : « Consumer ! Pauvre Consommez ! »

Opus deift300Assurément, un message énigmatique qui l’est tout autant que l’Œuvre de Dieu. C’est une évidence à la lumière de tout ce qui entoure le témoignage de Maria del Carmen Tapia, me semble-t-il.

 

 

 

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1 COMMENTAIRE

  1. J’ai lu votre texte sur le livre de Carmen Tapia….vous avez cherché et c’est bien, mais il y a encore beaucoup à dire sur ce sujet, j’ai appartenu a OD, pas dans si haut niveau que Mme Tapia, si vous êtes interessé je peux encore vous faire approfondir sur le sujet.
    Ce ne sont pas les grands dans l’église qui vont vous raconter la vérité…il faut aller à la base et aux racines. Malheureusement.
    Amitiés

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