En une petite vingtaine de pages, les premières du roman de Valerie Martin « Le fantôme de la Mary Celeste » paru chez Albin Michel, le lecteur est plongé, c’est le cas de le dire, dans l’explication détaillée avec une précision quasi scientifique de l’« éperonnage » d’un bateau au large de Cape Fear, en 1859.
« Il n’y a pas d’athées en mer », avait clamé le père de la disparue, alors que sa mère clamait que le destin des marins se trouvait dans la main de Dieu…
Alors, suivent près de 400 pages qui revisitent d’une manière intrigante, palpitante et fort mystérieuse, l’une des plus célèbres énigmes maritimes.
Une captivante histoire de fantômes teintée de légendes, d’ésotérisme, de poésie…, parfois plus intenses que la vérité, souligne l’écrivaine américaine, Prix Kafka et Prix Orange, ce dernier récompensant chaque année le meilleur roman de langue anglaise écrit par une femme.
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