« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.
C’est un très lointain descendant des Pazzi, l’une des plus célèbres familles de Florence au temps des Médicis, qui m’a offert un livre de Sarah Frydman, cantatrice puis écrivaine, « Lorenzo ou la fin des Médicis » (Albin Michel en 1991, puis les Editions de la Seine en 1977). Même si ce roman date un peu, il est une fameuse source d’informations pour les amateurs d’Histoire.
Dans cette importante saga incluant des textes d’époque authentiques, la légendaire famille des Médicis défile avec ses passions, sa puissance, ses tragédies, son mécénat à l’égard des Arts, dont Florence garde de magnifiques fleurons, son lucratif commerce d’armes, avant de « tomber » sous les coups de l’inquisiteur Savonarole, après avoir échappé de justesse à des complots, dont celui perpétré par des Pazzi qui, pour la plupart, furent exécutés ou forcés à l’exil.
J’ai choisi trois courts passages pour camper une certaine ambiance de cette fin de XVe siècle et qui, ma foi, semble encore d’application quelques siècles plus tard…
« Qui ne peut penser et avec quel désespoir à tout ce qui aurait pu être et qui ne sera plus jamais ? »
« L’Eglise catholique est la vieille, l’éternelle, l’implacable ennemie du plaisir et du bien –être. Elle est habile à exploiter ce qu’il y a de plus vil dans le cœur humain, la peur. »
« Il y a entre les hommes trop de haine et d’envie, et un grand refus de la plus élémentaire compassion pour les plus démunis des leurs. Le jour où ils comprendront le message des artistes, des philosophes, des poètes, ce jour-là seulement les hommes changeront le cours des choses. Pour le moment, ils ne pensent qu’à tuer et à s’enrichir. »
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