samedi, décembre 7, 2024

À la Belle Marquise de Gérard Georges (Presses de la Cité)

Littérature sans Frontières est une chronique de Pierre Guelff.

Le talent de conteur de certains auteurs est toujours un ravissement, ce qui fut le cas avec « À la Belle Marquise » de Gérard Georges paru aux Presses de la Cité.

Deux axes majeurs dans ce magnifique roman de terroir qui a principalement pour théâtre l’Auvergne à la fin du XIXe siècle : le jeune Gaétan qui entraîna deux amis de son âge dans une chasse au trésor souterraine et qui se solda par un drame humain et Auguste Roussel, ingénieur des Mines, qui organisa de main de maître les secours, sauvant de justesse qui put l’être.

Honoré publiquement par les autorités, Auguste fut subjugué par la beauté d’une invitée, Clémentine, fille de confiseurs. Et, de la mine à l’atelier de confiserie, le pas fut rapidement franchi : mariage et conjugaison de leurs aptitudes pour lancer une chocolaterie qui, au fil du temps, gagna en renommée au point d’ouvrir des enseignes jusqu’à Paris. Il faut dire que ce haut lieu de la gourmandise accueillit des personnalités, dont l’écrivain Edmond Rostand.

Bien entendu, tout cela ne se fit pas d’un coup de baguette magique. Par petites touches, l’auteur montre que le travail bien fait, la belle œuvre comme diraient les Compagnons, finit toujours par l’emporter.

J’ai relevé quelques citations pour mieux l’expliquer ou illustrer ma chronique :

« Qu’eussent été les vies de Galilée, de Léonard de Vinci ou de Victor Hugo sans cette étincelle de foi qui permet aux hommes d’accomplir les choses les plus improbables ? »

« Il n’y a pas de mal à contempler la beauté quand elle se présente à nous. »

« La vie est une éternelle compétition. Il faut savoir en relever les défis. »

« L’être humain, tout comme les insectes de nuit, est appâté par ce qui brille. »

« Qu’est-ce qui poussait certaines personnes à se complaire dans la méchanceté. Ne pouvait-on se montrer tout simplement heureux du bonheur et de la réussite des autres ? »

« Lorsqu’on tombe, il faut savoir se relever tout de suite et aller de l’avant. On forge soi-même sa propre réussite et les épreuves ne sont là que pour nous permettre d’avancer tout en nous rendant plus forts. »

Et, enfin, « L’utopie n’est-elle pas la réalité de demain ? »

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