Ce Paris à l’âme des poètes, certes, mais sait aussi être insouciante et grave, libre et village, monumentale et secrète.
« Paris est mon village natal, explique Danielle Mérian, et c’est la plus belle ville du monde. Je ne peux vivre ailleurs. Quelle chance d’avoir pu ne pas quitter une ville de rêve, sauf un an pendant l’occupation allemande », faisant ainsi implicitement référence aux migrants qui doivent abandonner leur pays, leur ville, leurs habitudes.
Elle habite à la Bastille après la place des Victoires et passé toute son enfance au Quartier latin. Elle aime Paris la nuit quand ses monuments, ses ponts, ses places sont illuminés, et la « Tour Eiffel qui pétille comme du champagne ».
Partout, tout est histoire et l’histoire nous explique notre présent. Celui des massacres de janvier et de novembre 2015, la place de la République et les jeunes de Nuit Debout qui rêvaient d’un monde démocratique et solidaire. Un monde qu’ils construisaient peut-être, espère l’auteure.
« Mais Paris est debout sera toujours Paris », conclut-elle.
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