« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.
Et pourtant, à découvrir certains témoignages poignants, révoltants, touchants ou choquants, il peut parfois paraître difficile de manier la plaisanterie. Cependant, quand on a terminé la lecture de cet essai, on se dit que l’auteure a vraiment su distiller matière à affronter l’humiliation, la cruauté, la souffrance morale et psychologique, la singularité, la solitude qui en résulte parfois.

Dans maints cas, la personne dont l’intégrité physique ou mentale est diminuée congénitalement ou sous l’effet d’un accident ou de l’âge, ne changera pas ou peu dans son handicap, mais c’est le regard des autres qui se transformera. Et ça, cela s’appelle tout simplement de l’humanisme et non une compassion de façade ou de l’hypocrisie.
Pour les besoins de la présente chronique, j’ai relevé un seul propos dans les différents chapitres dévolus aux roux et rousses, loucheurs et loucheuses, boiteux et boiteuses, nains et naines…, qui, bien évidemment, corrobore le travail de recherche et de synthèse de l’auteure qui, rappelons-le, est aussi basé sur une expérience personnelle : « Il est possible d’apprendre de ses défauts, d’en faire des forces ou de lutter contre eux. »
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