Chez nous ? C’est en Algérie. La plume ? C’est celle de Mohamed Benchicou, journaliste, écrivain, fer de lance d’Alger Matin, premier quotidien indépendant algérien, fondateur du Matin, auteur de « Bouteflika, une imposture algérienne », ardent militant de la transparence, de la liberté de penser, donc, d’écrire, et de la solidarité.
Sa cellule ? Celle de la terrifiante prison d’El-Harrach, là où croupissent des êtres humains qui, pour beaucoup, ont eu le tort de marcher la tête haute. Ce que détestent le Pouvoir et ses sbires.
Et l’auteur de clamer : « Dans un pays où la corruption règne sur les hommes et nargue la morale, les dirigeants savent protéger leurs amis délinquants, même les plus encombrants ; et lâcher leurs serviteurs démunis, fils du peuple d’en bas », tout en expliquant que « le pouvoir politique a toujours su disposer de juges aussi talentueux dans l’art d’incarcérer les innocents que dans celui de protéger les vrais coupables. »
Et, comment ne pas approuver Mohamed Benchicou lorsqu’il écrit : « Ne rien dire des subterfuges par lesquels s’éternisent les autocraties dans nos pays, c’est accepter d’en être complice. »
C’est également l’avis à Fréquence Terre que certains tentèrent aussi de faire taire, mais jusqu’à présent, malgré quelques aléas, les « routards de l’écologie » que nous sommes, selon Télérama, on tient le coup. Et qui dit écologie, dit humanisme, bien entendu !
Musique : http://www.michaelmathy.be/#music
Podcast: Download (Duration: 2:35 — 2.4MB)